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Comme si de rien n'était ?
L'équipe de tunisie et les leçons du mondial
Publié dans La Presse de Tunisie le 08 - 07 - 2018

Plus d'une semaine après le dernier match au Mondial contre le Panama, les voix autour de la participation de l'équipe de Tunisie se taisent de plus en plus. La frustration, la déception, les attaques intenses à l'encontre du bureau fédéral et de Nabil Maâloul, le ras-le-bol du public et les plateaux télé, tout ça a disparu petit à petit. On s'est calmé ! Est-on en train de ranger ce Mondial raté dans l'histoire comme les autres participations d'ailleurs ratées à partir de 1998? Cet enthousiasme, cette énorme colère après les deux petits matches de la Belgique et de l'Angleterre sont-ils consommés ? On pense que le public et les observateurs sont revenus à la normale. C'est typiquement tunisien après chaque participation au Mondial.
On met la barre haut, on subit la débâcle, on gronde, on demande des changements, et puis cette flamme faiblit pour s'éteindre après quelque temps. C'est sur ce point que Nabil Maâloul, le plus grand perdant de ce Mondial, joue. Il est silencieux, il encaisse et se fait docile. Et c'est son «patron», Wadii Al Jary, qui a présenté le premier jet de ce qu'on peut appeler réaction d'après-Mondial. Les Tunisiens? Ils ont, comme d'habitude, trop cru en leurs joueurs et leur staff pour tomber de si haut. La victoire devant le Panama est une «carte politique» et un «palliatif» pour détourner les regards de la petite prestation par rapport aux espérances nourries. Le mal est fait, et cela W. Al Jary et les responsables de la FTF le savent fort bien. Et Nabil Maâloul, à qui on a demandé de se taire (lui qui ne rate pas la moindre occasion pour déraper), sait très bien, qu'en réalité, il a raté la gestion du Mondial. En coulisses, la cote de Maâloul descend de plus en plus. Le sélectionneur national, qui régnait facilement sur l'entourage de la sélection et qui a promis monts et merveilles, a été rappelé à l'ordre une première fois après le fameux et ennuyeux stage du Qatar en janvier, après le limogeage de son homme de confiance Nader Daoud et l'annulation de la naturalisation de Coulibaly. Ce fut la version Nabil Maâloul 2, et après le Mondial, on a une autre version Nabil Maâloul3, beaucoup plus fragilisée et appelée à encaisser et à assumer ses responsabilités, mais qui jouit de la confiance des employeurs et des joueurs (les expatriés surtout).
Les cartes dans les mains d'Al Jary
L'homme fort de la FTF ne semble pas outre-mesure touché ou fragilisé après cet échec au Mondial. D'ailleurs, il ne le considère pas en tant que tel, et défend tout naturellement le bilan de sa sélection.
Nous ne sommes pas d'accord avec son point de vue.
Mais on reste certain que l'après-Mondial en sélection dépend de ce que désire Wadï Al Jary. Des décisions du bureau fédéral? Pour le moment, c'est le calme plat, c'est le flou total. On ne dit rien, et les déclarations sont rares. Au moment où le pays traverse une dure crise socioéconomique, les affaires de la sélection sont reléguées au second plan pour les Tunisiens.
A quoi peut-on s'attendre alors? Le temps est un allié pour Nabil Maâloul qui, comme un boxeur dominé et acculé, attend le bon moment pour revenir. A mesure que l'on s'approche de septembre (retour des éliminatoires de la CAN), Maâloul gagne des points. Son limogeage n'est pas, d'après nos sources, une hypothèse plausible malgré ses erreurs et sa mauvaise gestion.
Al Jary, conseillé par Youssef Zouaoui (l'homme fort auprès du président la FTF concernant le volet technique), a l'intention de stabiliser Maâloul, au moins jusqu'à la prochaine CAN.
Cette version «Nabil Maâloul 3» sera un peu mieux encadrée et aura moins de pouvoir.
L'idée est d'absorber la colère, de moins en moins vive, du public par le changement des adjoints (qui n'avaient aucun poids et aucun apport technique contre la Belgique et l'Angleterre), et l'élargissement du staff en mettant d'autres spécialistes ou évaluateurs en préparation athlétique et en communication. Y aura-t-il du changement? On ne le pense pas, d'autant que l'idée est de stabiliser l'effectif et d'éviter une rupture aiguë avec le groupe du Mondial. Le plus important, c'est que l'on n'a pas envie de reconnaître ses erreurs. On continuera à administrer de petits palliatifs. C'est ce qui dérange le plus.


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