José Riga hérite d'un effectif réduit et où plusieurs joueurs ne sont pas sûrs de continuer. Le comité de Abdessalam Younsi travaille sur maints fronts. Après l'exploit sportif de la dernière saison (si mouvementée), le CA a abordé la reprise avec une certaine appréhension. Heureusement que l'équipe a très bien conclu la dernière saison malgré les secousses et les violentes perturbations, ceci a permis au nouveau comité élu et présidé par Abdessalam Younsi de commencer avec une certaine tranquillité. Mais un mois après son investiture, le comité ne semble pas trouver de solutions à tous les problèmes et besoins de l'équipe. Du moins, le dossier effectif et renforts à faire. Marché pauvre en joueurs de qualité, finances assez moyennes, dossiers de joueurs réclamant leurs salaires, les raisons sont multiples à ces longs délais. Le résultat est le même. Au début de la préparation, le CA compte sur un effectif assez réduit et n'a pas accompli les transactions de joueurs que le public attend. José Riga : que peut-il faire ? Après avoir pris tout son temps, le comité élu a mis la main sur un entraîneur de qualité, le Belge José Riga. C'est un bon coup pour quelqu'un qui a entraîné en Belgique et en France et qui affectionne la formation et le jeu réfléchi. Le Belge a entamé son travail à Hammam-Bourguiba avec un effecif réduit. Quelques joueurs-cadres n'ont pas encore rempilé avec le club, sans oublier le départ de Saber Khelifa vers le Koweït. Riga n'aura pas la mission facile : il ne peut pas compter sur de gros renforts comme à l'EST ou à l'ESS, mais il devra conserver les joueurs qui ont réussi la saison dernière comme Ayadi, Khefifi ou Belaïd. Pour une saison où il joue la Ligue des champions (qui commence tôt dans sa nouvelle formule), Riga doit lancer des jeunes talents, mettre au point un jeu rapide et réfléchi comme il l'aime et trouver l'astuce pour rester au même palier de performance de la dernière saison. La mission du Belge ne sera pas facile pour deux raisons : plusieurs cadres n'ont pas confirmé qu'ils allaient rester, alors que les nouvelles recrues de qualité ne sont pas encore là. Ajoutez à cela que Riga découvre le CA et le championnat tunisien, pour comprendre pourquoi cela va être si dur. Pour le moment, il entraîne un amalgame de jeunes et de joueurs anciens, sans oublier la nouvelle recrue Sabri Laâmari. Khelil, Ben Yahia et Tka négocient Ce sont trois cadres de l'équipe qui a remporté la Coupe en mai dernier. Pour le moment, leurs dossiers traînent. En fin de contrat, et en position de force, ce ne sera pas aisé pour le comité de A. Younsi de négocier avec eux. La négociation se poursuit, la proposition des dirigeants clubistes est avancée. On attend la réaction de ce trio qui réclame chacun des arriérés, et des avantages meilleurs pour le nouveau contrat (et c'est logique !). Pour Khelil, on parle d'offres européennes, mais rien de concret jusque-là. Quant à Ben Yahia, c'est un cas particulier pour un joueur qu'on qualifie de partant à chaque saison. Par contre, Ifa (une petite saison !) et Agrebi viennent de signer deux contrats pour 2020. Sur le plan technique, ce n'est pas un énorme apport, mais ce sont deux joueurs importants dans les vestiaires. Les recrutements ? Au CA on s'active sur des pistes «low cost» en cherchant des jeunes joueurs à Zarzis ou ailleurs, des joueurs qui appartiennent aux clubs du milieu du tableau. Côté étrangers, on parle d'un Nigérian et d'un Algérien. Pas plus.