Avec un capital de 100 millions de dinars, le village économique comprend une école d'ingénieurs en génie climatologique et énergétique, un centre de formation de techniciens dans les métiers inhérents aux énergies renouvelables, un centre de recyclage. La ligne maritime pour les passagers et les marchandises est entrée en activité du côté du parc d'activités économiques et du port commercial de Zarzis et a rendu, pour le moment, beaucoup de services à nos travailleurs à l'étranger. Le technopôle économique, la route de la soie et les enjeux des investissements chinois dans la zone occupent toujours le devant de la scène, ces derniers mois. Ce technopôle est vivement revendiqué non seulement par les activistes et les représentants de la société civile, mais également par les experts et les économistes. Espérons qu'il ne tardera pas à voir le jour. Domaine public agricole Le projet de village éco-solaire Zarzis-Djerba n'est pas en reste. Il est géré par la société «Solartech-Sud» dont le fondateur est le Pr Ahmed Fria. Un technopôle privé situé dans la localité de «Ras Lekhsim», dans la délégation de Zarzis, juste à l'entrée de l'île de Djerba par la route romaine, sur un terrain relevant du domaine public agricole et couvrant une superficie de 160 ha. Sa réalisation permettrait d'introduire une nouvelle dynamique socioéconomique dans toute la région et créera 4.000 postes d'emploi sur cinq ans. Il repose sur le dessalement de l'eau de mer et l'introduction de nouvelles pratiques agricoles dans la région du Sud-Est, en tenant en considération les spécificités bioclimatiques locales afin de produire, entre autres, des produits biologiques et des plantes aromatiques et médicinales demandés sur le marché international. Avec un capital de 100 millions de dinars, ce village comprend une école d'ingénieurs en génie climatologique et énergétique, un centre de formation de techniciens dans les métiers inhérents aux énergies renouvelables, un centre de recyclage et de reconversion destiné à des candidats tunisiens et étrangers, plusieurs centres de recherche et entreprises innovantes, une zone éco-industrielle, une quarantaine d'entreprises, une unité de production des ressources primaires, 73 ha de cultures sous serre, ainsi que la production d'énergie et le dessalement de 4.000 m3 d'eau de mer par jour. Un mégaprojet d'envergure dont l'étude a obtenu en 2013 la médaille d'or décernée par les Nations unies. Il vient d'être signé, le 30 juillet 2018, par le premier ministre et on attend sa parution au Journal officiel, nous confie Mohamed Moncef Jertila, membre du conseil d'administration de Solartech-Sud.