A l'échelle africaine, l'Equipe nationale n'a guère démérité sous la férule de Nabil Maâloul. Il appartient, désormais, à Faouzi Benzarti d'assurer la meilleure continuité. Oublions la Coupe du monde 2018 qui fait d'ailleurs partie de l'histoire et faisons table rase de tout ce qui a été vécu par les Tunisiens comme amertume à l'occasion de cette grande manifestation footballistique planétaire. Et regardons vers l'avenir avec optimisme quant au devenir de notre équipe nationale sous la houlette du vieux routier Faouzi Benzarti qui n'a pas hésité un instant pour être engagé par la FTF en déclinant un salaire quatre ou cinq fois plus élevé avec le Widad de Casablanca. C'est au moins cela de gagné avec l'enrôlement de Faouzi Benzarti: l'enthousiasme envers l'appel du devoir. On ne peut pas espérer meilleur déclic pour une nouvelle aventure de notre onze national qui s'apprête à renouer avec la compétition continentale. En effet, le 9 septembre prochain, c'est-à-dire dans deux semaines exactement, l'équipe nationale ira défendre ses couleurs au Swaziland, ce pays du sud de l'Afrique, dans le cadre de la deuxième journée de l'étape des groupes valable pour la CAN 2019 dont la phase finale aura lieu au Cameroun. A ce propos, il y a lieu de rappeler que Nabil Maâloul, l'ex-coach national, a passé le témoin à Faouzi Benzarti avec, à la clé, une victoire devant l'Egypte à Radès (1-0) le 11 juin 2017 pour le compte de la première journée. Et du coup, la Tunisie se trouve à la tête du classement du groupe «J» qui réunit la Tunisie, l'Egypte, le Niger et le Swaziland. On peut donc parler d'un assez beau «legs» laissé à Benzarti par son prédécesseur. Il lui revient, de ce fait, de renforcer cet acquis en vue de consolider les chances de la Tunisie pour la qualification à la CAN du Cameroun 2019. Nul doute que la sélection nationale, dont les membres seront connus ce mardi dans une conférence de presse à donner par Faouzi Benzarti au siège de la FTF, n'aura aucune difficulté pour ouvrir sur une victoire devant le Swaziland qui est loin d'être un foudre de guerre. D'emblée, Faouzi Benzarti et sa troupe seront devant une obligation de résultat. Faute de quoi, ils auront à dos tous les spécialistes et tous les fans du club Tunisie qui ne seront plus prêts à accepter la moindre défaillance à l'avenir, notamment devant des novices, voire des «profanes» comme le Swaziland. Notons à juste titre que cette petite nation avait essuyé deux revers significatifs contre la Zambie en 2017 en aller et retour (4-0 et 3-0) ainsi que plusieurs autres défaites devant des équipes nationales africaines de second plan. Vers le maintien des mêmes joueurs Quels seront les joueurs qui seront dans la liste des sélectionnés de Faouzi Benzarti dont les noms seront connus et communiqués ce mardi ? Eh bien, l'on s'attend, d'après les bribes d'informations qui circulent, a priori, que Faouzi Benzarti ne compte pas effectuer un remue-ménage au sein de l'effectif international sur lequel il va compter. L'on s'oriente plutôt vers le maintien des mêmes noms qu'on a connus lors de la Coupe du monde de Russie, à quelques éléments près. C'est justifié dans la mesure où tout changement en profondeur doit être entrepris en douce et mûrement réfléchi. De plus, ce n'est pas à une semaine de la reprise de l'activité de l'Equipe nationale que l'on va prendre ce genre d'initiative critiquable, de surcroît, car c'est le travail de continuité qu'il faudrait plutôt privilégier. Il ne faut pas oublier également que tout au long de l'année d'exercice de Nabil Maâloul à la tête de l'Equipe nationale, à l'exception des trois matches de Russie, notre onze national n'avait essuyé aucune défaite.