«... Une magnifique expérience, un challenge écologique" Le désert est une addiction. Amir Bengacem en sait quelque chose. Pour ce financier de haut vol et sportif de haut niveau, le charme et la magie du grand sud sont une découverte à nulle autre pareille. Et c'est au pas de course qu'il a choisi de la faire. Marathonien chevronné, il avait participé au marathon des sables marocain, et décida aussitôt d'en organiser un semblable en Tunisie. Le Chott El Jerid et la région de Tozeur offraient le circuit idéal à condition qu'il soit bien étudié, balisé, sécurisé. Une adhésion internationale est tout de suite lancée, baptisée l'Ultra Mirage. La première édition de cette promenade sportive dans les dunes avait attiré une soixantaine de personnes venues de nombreux pays. Dans l'univers connecté des marathoniens, les nouvelles vont vite. La bonne organisation de l'événement, la beauté du parcours, le niveau de performance ont fait que les demandes de participations s'envolèrent, et qu'à ce jour, quelque deux cent marathoniens se sont enregistrés pour cette édition des 28 et 29 septembre prochains. En attendant, probablement parce que le désert lui manque, Amir Bengacem s'est offert un challenge personnel : traverser le Chott El Jerid, rallier Midès à Tozeur, soit un parcours de quelque 70 km : « Une magnifique expérience, un challenge écologique. Je n'ai fait que 55 km sur les 70 du parcours. Le corps réagit aux températures extrêmes, il faut beaucoup de travail et de préparation. Je recommencerai, ne serait-ce que pour retrouver cette somptueuse surface blanche, et l'accueil chaleureux du Chott »