L'an dernier, la Tunisie avait participé à la compétition du Fiff avec «La belle et la meute» de Kaouther Ben Henia, et avait remporté une année avant le Bayard d'Or avec «Zeineb n'aime pas la neige». cette édition, on compte deux films tunisiens : «Weldi» de Mohamed Ben Attia et «Leila'S Blues» d'Ismael Louati et Fateme Ahmadi. Depuis plus de 33 ans, le Fiff de Namur en Belgique, vitrine de la diversité du cinéma francophone, s'est imposé sur la scène cinématographique nationale et internationale comme un acteur incontournable dans la diffusion et la promotion du 7e art. A l'instar des sessions précédentes, le Fiff, qui se déroulera du 28 septembre au 5 octobre 2018, explore des univers cinématographiques variés, en les faisant découvrir à un large public de cinéphiles, en favorisant la création notamment du cinéma francophone. «Nos batailles» film belge de Guillaume Senez sera projeté lors de la séance d'ouverture. Il s'agit du portrait d'un homme à la recherche d'un équilibre entre vie familiale et engagement syndical, porté par l'acteur Romain Duris. Le film raconte l'histoire d'Olivier qui se démène au sein de son entreprise pour combattre les injustices. Mais du jour au lendemain, quand Laura, sa femme, quitte le domicile conjugal, il lui faut concilier éducation des enfants, vie de famille et activité professionnelle. Face à ses nouvelles responsabilités, il bataille pour trouver un nouvel équilibre, car Laura ne revient pas. Le film a été projeté auparavant dans le cadre de la semaine de la Critique du festival de Cannes 2018. Parmi les pays participants, la Tunisie sera à l'honneur, cette année, avec deux films : «Weldi» de Mohamed Ben Attia dans la section compétition long métrage et «Leila'S Blues» d'Ismael Louati et Fateme Ahmadi. Le film «Weldi» (mon cher enfant), le second long métrage Mohamed Ben Attia auteur de «Nhebek Hedi», film plébiscité par les festivals, la critique et le public. Il n'est pas surprenant de retrouver cette œuvre au Fiff, puisque son réalisateur a suivi dès ses débuts les pas des frères Dardenne et leur démarche cinématographique. «Weldi», sélectionné au mois de mai dernier à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes, raconte l'aventure personnelle d'un couple de Tunisiens âgés qui découvre que leur unique enfant, Sami, a disparu. Sa destination, la Syrie. Le père entreprend d'aller le chercher pour le ramener vivant. L'an dernier, la Tunisie avait participé à la compétition du Fiff avec «La belle et la meute» de Kaouther Ben Henia, une habituée de Namur, puisqu'elle avait remporté le Bayard d'Or avec «Zeineb n'aime pas la neige». Le court métrage «Leila'S Blues» des réalisateurs Ismael Louati et Fateme Ahmadi, fiction tuniso-française, réunit les acteurs Rym Ben Messaoud, Amen Allah Arbi, Walid Mouihbi. Il a été produit dans le cadre de Tunisia Factory 2018 et projeté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Leïla dédie sa vie à son fils de 17 ans, Youssef, autiste léger. Elle réserve une chambre dans une clinique privée, mais le jour de l'intervention, les événements se retournent contre elle. Réunissant des territoires aussi variés que la France, le Québec, la Roumanie, le Liban, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Cambodge, Haïti ou la Belgique pour n'en citer que quelques-uns, la Francophonie compte plus de 900 millions d'hommes et de femmes ayant en partage la langue française et les valeurs universelles. S'adressant à la fois au public et aux professionnels, le Fiff est devenu au fil des ans, le rendez-vous incontournable du cinéma de l'espace francophone, accueillant des centaines de professionnels du 7e art. C'est à Namur qu'ont été initiés nombre de coproductions et de films qui ont été primés par la suite dans le monde entier.