Le gouvernement n'a encore pris aucune initiative pour entretenir des négociations et trouver des solutions adéquates concernant la demande d'augmentation salariale dans la fonction publique, a indiqué hier Noureddine Taboubi, secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt). Taboubi a précisé, dans une déclaration aux médias en marge d'une réunion du bureau exécutif de la centrale syndicale, que l'Union revendique une amélioration du pouvoir d'achat des agents de la fonction publique, qui est un secteur, a-t-il dit, vital pour l'économie nationale alors que beaucoup de lacunes sont recensées. La grève du 22 novembre est maintenue en l'absence de solution et de volonté de satisfaire les revendications, a-t-il souligné. Taboubi a rappelé que la grève décidée dans la fonction publique est un droit constitutionnel pour défendre les acquis et droits des adhérents de la centrale syndicale relevant de la fonction publique dont le pouvoir d'achat est qualifié de lamentable à cause des salaires inadéquats. Le secrétaire général de la centrale syndicale a souhaité à cette occasion trouver les solutions appropriées au cours de la semaine prochaine pour éviter toutes tensions sociales. Le bureau exécutif de l'Union devait examiner hier trois axes principaux dont la sélection de 35 représentants de l'Ugtt au conseil national du dialogue social, prévu le 27 novembre, a annoncé Taboubi. Les participants à la réunion traiteront également la question de rassemblement ouvrier prévu le 17 novembre à la place Mohamed-Ali pour booster les négociations sociales dans le secteur de la fonction publique, et examineront les préparatifs pour commémorer le 66e anniversaire de l'assassinat du leader syndical Farhat Hached, a notamment ajouté Taboubi.