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Entre l'offre de dialogue et les pressions de l'Ugtt
Grève générale dans la fonction publique
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 11 - 2018

L'Ugtt poursuit ses meetings de mobilisation en vue de la grève générale dans la Fonction publique programmée pour le 22 novembre
Les syndicats tendent toutefois la main au gouvernement pour une solution concertée sauf que les syndicalistes de l'enseignement secondaire font monter les enchères en menaçant de boycotter les examens du troisième trimestre en dépit de l'opposition du bureau exécutif de l'Ugtt
Les rencontres préparatoires de la grève générale prévue dans le secteur de la Fonction publique le 22 novembre continuent à se dérouler dans les différentes régions du pays à un rythme intense, sous la présidence des membres du bureau exécutif de l'Ugtt avec à leur tête Noureddine Taboubi, secrétaire général de la centrale syndicale ouvrière.
Au menu de ces rencontres : les préparatifs matériels en prévision de la grève accompagnée d'un discours commun aux responsables syndicaux qui se relaient dans les régions : la grève pourrait être annulée au cas où l'Ugtt et le gouvernement parviendraient à un accord qui réponde aux attentes et revendications des salariés de la Fonction publique.
Dans le cas contraire, «nous serons dans l'obligation de maintenir cette grève», a martelé, hier, à Sidi Bouzid, Mohamed Ali Boughdiri, secrétaire général adjoint de l'Ugtt chargé du secteur privé.
A Sfax, Noureddine Taboubi est allé à la rencontre des cadres et des employés de la Fonction publique pour répercuter le même discours concernant la stratégie de communication adoptée à propos de la grève générale programmée dans quelques jours. Taboubi a révélé aux présents que jusqu'à maintenant les contacts avec le gouvernement n'ont abouti à aucune solution et par conséquent «la grève est maintenue face au mutisme du gouvernement».
Dans le camp opposé, le gouvernement garde le silence, un comportement qu'il a déjà adopté lors de la campagne de mobilisation similaire menée par l'Ugtt durant la période qui a précédé la journée du 24 octobre dernier, jour où les salariés des établissements du secteur public devaient observer une grève générale, qui a été du reste annulée au dernier moment quand Youssef Chahed et Noureddine Taboubi sont parvenus à un accord comportant la majoration des salaires des fonctionnaires du secteur et aussi la préservation des entreprises publiques dont accusait le gouvernement de chercher à céder au privé.
Une affaire interne
La nouveauté, cette fois, est que la mobilisation syndicale en vue d'exercer la pression nécessaire sur le gouvernement est accompagnée par une polémique opposant le bureau exécutif de l'Ugtt aux membres du syndicat général de l'enseignement secondaire.
Il s'agit de l'application ou du rejet de la décision par la commission administrative de l'enseignement secondaire relative au boycott des examens du premier trimestre.
Noureddine Taboubi a souligné qu'il s'agit «d'une affaire interne qui sera résolue d'une manière démocratique», ajoutant : «Nous allons trouver une solution pour satisfaire les revendications des enseignants tout en préservant les intérêts des élèves».
En parallèle, Morched Driss, SG adjoint du syndicat général de l'enseignement secondaire, assure que «le boycott des examens sera mis en œuvre en l'absence d'un dialogue sérieux et responsable avec le gouvernement».
«Et c'est le gouvernement, précise-t-il, qui est responsable de la tension au sein des établissements éducatifs du fait de sa politique d'atermoiements et de l'absence de sa volonté de mettre un terme aux tensions».
Le syndicat général de l'enseignement secondaire est-il en désaccord avec le bureau exécutif de l'Ugtt qui a déjà exprimé son opposition au boycott des examens du premier trimestre ?
Morched Driss répond : «Notre relation avec la centrale syndicale est parfaite et la divergence de points de vue est normale vu le caractère de l'action syndicale».
On se demande, toutefois, comment l'Ugtt va se comporter à l'égard des revendications spécifiques des enseignants du secondaire. Les négociateurs de l'Ugtt parviendront-ils à faire accepter les demandes des enseignants du secondaire (encombrement des classes, absence de recrutements, infrastructure défaillante) parmi les doléances que le gouvernement décidera de satisfaire au cas où l'on parviendrait à une solution qui touchera l'ensemble des salariés de la Fonction publique où plusieurs autres secteurs ont aussi des revendications spécifiques.


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