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Sans défense, la Tunisie s'incline!
Les Aigles de Carthage paient le tribut de leurs errements
Publié dans La Presse de Tunisie le 19 - 11 - 2018

L'Egypte a mis une douzaine d'années pour battre son homologue tunisienne.
La dernière déconvenue du team national a été le fait d'une succession d'erreurs défensives, payées cash. Il suffirait de revoir le placement de cette défense (espérons que la paire de sélectionneurs le fera) pour se rendre compte de la naïveté qui a permis aux Egyptiens d'égaliser, de prendre l'avantage et enfin de gagner sur le fil. La défense, c'est pourtant ce qui donnait le tournis aux sélectionneurs qui se sont succédé à la tête de la sélection tunisienne. La paire de sélectionneurs le savait tout autant que le commun des mortels. C'est de ce fait le secteur qui aurait dû être particulièrement soigné et mis au point. Mais une défense, c'est d'abord et avant tout un dispositif que l'on met au point avec des joueurs capables de s'y conformer tout en étant prêts à s'adapter aux changements qui pourraient intervenir en fonction des réactions de l'adversaire. Cela suppose des défenseurs techniquement assez affûtés, une bonne concentration et une lecture de jeu à même de leur permettre d'ajuster le dispositif en fonction de l'évolution de leurs vis-à-vis. La défense tunisienne n'avait visiblement pas ces dispositions de technique collective dans laquelle il y a un rôle pour chacun. D'où la question qui se pose : qu'a-t-elle préparé ? Et de quoi pourrait-on être… content ? Visiblement de rien, puisqu'elle a craqué trois fois de la manière la plus… naïve. De toutes les façons, Salah a sans doute remercié les dieux du stade pour avoir inspiré ceux qui avaient décidé de le débarrasser de Haddadi qui le serrait de près et l'empêchait de développer son jeu. A la sortie du défenseur dijonnais, le feu follet égyptien a retrouvé cette âme de buteur qui en a fait une des vedettes de la première ligue anglaise. Mais qui donc a soufflé dans l'oreille des tunisiens qu'ils pouvaient se contenter d'un nul pour garder la tête de leur groupe ? C'était l'impression qu'ils avaient donnée en baissant de rythme et en se cantonnant à faire rouler la balle. L'absence de meneur sur le terrain a sans doute permis ce relâchement qui a encouragé les adversaires à multiplier les tentatives en dépit des interventions désespérées de leur gardien de but.
Changement radical de physionomie
A un à zéro, l'équipe a en effet complètement changé de physionomie. Les changements opérés n'ont pas arrangé les choses et ont même complètement déséquilibré le dispositif défensif mis en place d'entrée et qui avait pourtant tenu, en début de match, en respect les vedettes égyptiennes. Le milieu bien contrôlé par des joueurs d'expérience, les replis de soutien bien orchestrés pour éviter les débordements et les dédoublements, l'attaque égyptienne a passé une mauvaise première mi-temps. C'est à la reprise et juste après les premiers changements dans le camp tunisien que les choses commencèrent à se gâter. Une balle mal renvoyée par Dylan Bronn, et une reprise qui ricoche et trompe Ben Mustapha. Le deuxième but est également dû à une mauvaise concentration et à un placement tout ce qu'il y a de plus ingénu et qui permet aux Egyptiens de rentrer comme dans du beurre pour marquer de la tête. Le troisième but, un relais et une frappe d'un Salah qui part de la gauche, enfin à l'aise il donne aux siens une victoire inespérée, accueillie avec une joie indescriptible. Il y avait de quoi ? Nos amis égyptiens ne s'attendaient pas à autant de facilité pour l'emporter sur le fil, mais une victoire après seize ans ce n'est pas rien.
Equilibre perturbé
Lorsqu'une équipe a trouvé ses marques, il nous semble qu'il ne faudrait pas être génial pour conseiller de ne jamais y toucher.
A moins de blessures ou d'impondérables qui pourraient se présenter en cours de jeu. Alors pourquoi y avoir touché ? Pour faire tourner l'effectif ? Ce n'était pas le moment, surtout que les Egyptiens se sont montrés menaçants (agressifs et sur les nerfs tout aussi bien que leur entraîneur d'ailleurs) dès leur retour sur le terrain. Le bon sens aurait été de resserrer les rangs et de conserver un dispositif qui avait tenu et qui a fortement gêné, tout en évitant de se laisser tenter par une conservation excessive de la balle. Un manque d'expérience évident et un raisonnement qui ont fait le jeu des Egyptiens. Ils en ont largement profité pour nous souffler une victoire à laquelle ils ne s'attendaient pas, en dépit de leur forcing complètement freiné par l'égalisation tunisienne.
Certes, l'équipe de Tunisie est quand même passée à côté de la victoire lorsque, trop gourmand, le latéral droit a voulu marquer, ignorant son camarade complètement démarqué, qui aurait pu pousser aisément la balle dans les filets. De toutes les façons, les commentaires qui ont été émis par les différentes stations, après le match, ont mis en évidence cette mauvaise idée de bouleverser une défense qui jusque-là tenait et donnait du fil à retordre à son adversaire. Avec une crédulité pareille, l'équipe tunisienne, devant des équipes solides et expérimentées, ne pourra jamais disputer ses chances jusqu'au bout avec réussite. Une défense solide, concentrée et surtout inspirée et lisant parfaitement le jeu, est sans doute le premier souci de l'actuelle formation. En attaque, nous supposons qu'il y a des éléments capables de faire mal, s'ils sont mieux inspirés, plus incisifs, plus réguliers dans l'effort, et surtout mis dans les conditions les plus avantageuses.
Mise à l'écart de Firas Chaouat...
Personne ne comprendra la mise à l'écart de Chaouat qui avait pourtant donné satisfaction lors des son apparition au sein de la sélection tunisienne. Les quelques minutes dont il bénéficia s'assimilent à une ridicule tentative de gagner du temps. Nous avons vu où cela nous a menés. N'oublions pas de signaler que la lourde défaite concédée par l'équipe olympique (1-4), la veille, et le visage montré par son aînée sont de nature à jeter un trouble qui ne dit rien de bon. Il faudrait se rattraper contre le Maroc qui nous a semblé plus organisé et plus dur à l'approche des buts. Ces deux matchs, il faudrait les oublier, sur le plan résultat, mais en tirer les conclusions qui s'imposent pour la suite à venir. Il y a encore bien du travail à faire. Cette campagne d'Egypte a été un échec pour le football tunisien.


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