Ce serait véritablement un grand honneur pour l'EST d'affronter une équipe du calibre de River Plate en demi-finale sur le pré vert d'Al Aïn, un fameux mardi 18 décembre 2018. Même si on n'en est pas encore là ! Avant cela, il y aura une confrontation programmée contre l‘équipe émiratie d'Al Aïn sur ses terres aujourd'hui qui est sortie victorieuse à l'issue d'un match à rebondissements face à l'équipe néo-zélandaise de Team Wellington génialement joueuse. Mais entrevoir par la suite un match contre River Plate est une alternative prometteuse et galvanisante que les joueurs espérantistes doivent avoir en tête. Au bout d'un duel épique argentino-argentin qui a livré son favori sacré au cours de la finale de la coupe latino-américaine de football : River Plate, on connaît désormais le demi-finaliste qualifié d'office du Mondial des clubs contre l'une des deux équipes arabes. Un adversaire qui risque de tomber pour le représentant continental de la Confédération africaine de football : l'Espérance Sportive de Tunis. River a remporté son quatrième trophée en Copa libertadores, la coupe suprême du continent hispanique. Une équipe redoutable, rugueuse et difficile à manier. Tombeur du vainqueur de l'édition précédente, le Gremio Porto Alegre, River Plate a accumulé les prouesses. Quand on se remémore qu'à l'issue de la Super Liga argentine de 2011, River Plate a connu le purgatoire, on mesure l'exploit accompli d'être sur le trône continental. Boca Juniors, une équipe joueuse à souhait, en sait quelque chose puisqu'elle a été défaite aux prolongations alors qu'elle menait au score en fin de première mi-temps. Le but splendide sur contre-attaque sur un numéro de l'attaquant vedette Benedetto. Voir River et mourir… ou renaître ? Désormais, le grand bal est ouvert pour une place au carré d'as pour l'une des deux formations arabes. L'équipe de Los Millonarios, connue pour ses investissements en joueurs à coup de millions, sera l'objet de tous les regards. Marcelo Gallardo, l'entraîneur actuel et ancien joueur du club de la capitale Buenos Aires, en sait quelque chose. Cette équipe de la classe bourgeoise argentine constitue un véritable outsider pour le sacre final. Le Real Madrid qui a raflé le trophée l'édition précédente et la devancière peut craindre de perdre cette édition mondiale. De Madrid à Madrid. Quelle ironie du sort ce serait de gagner sur le terrain d'un des plus prestigieux clubs du monde et de vaincre le club champion d'Europe en terre émiratie ! L'Etoile Sportive du Sahel avait eu l'immense plaisir de jouer Boca Juniors en 2007 au Japon au cours d'une demi-finale perdue par la plus petite des marges. Pourvu que l'Espérance fasse de même, voire plus! Pour faire oublier son échec en 2011 contre Al Sadd Qatari. Le club composé de l'international colombien Quintero, Martinez, Pratto a réussi à damer le pion au Boca Juniors de belle manièré avec un jeu plus posé, organisé et se rapproche grandement du style européen avec la technicité en plus. Un jeu à la manière du Real Madrid… Tandis que Boca Juniors avec un jeu fantasque, débridé et imprévisible se rapprocherait toutes proportions gardées du style du FC Barcelone. D'ailleurs, Boca Juniors avait donné du fil à retordre au River Plate l'envoyant jusqu'aux prolongations après avoir mené à la pause. River avait vaincu Boca en championnat il y a deux mois et rebelote en finale retour ! Beaucoup de signes qui ne sont pas trompeurs donnent River Plate futur vainqueur de la Coupe du monde des clubs. Une équipe de titans ?