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Quand les directeurs d'école se rebiffent
Le kef
Publié dans La Presse de Tunisie le 17 - 12 - 2018

Rares sont les écoles primaires qui ont ouvert leurs cantines scolaires dans la région du Kef en raison de l'absence de fonds nécessaires au financement des achats des denrées alimentaires.
On qualifiera probablement l'année scolaire 2018/2019 d'année de vaches maigres pour le système des cantines scolaires après le refus des directeurs d'écoles primaires de les ouvrir pour manque de finances mais aussi pour endettement auprès de certains fournisseurs dont certains n'auraient pas encore reçu les sommes d'argent que le ministère de l'Education leur doit depuis deux ans.
C'est, en tout cas, l'amer constat que l'on peut faire dans le gouvernorat du Kef où pratiquement toutes les écoles de la région n'on pas ouvert leurs cantines depuis le début de l'année scolaire, évoquant, à cet égard, des risques de poursuites judiciaires qu'ils peuvent encourir s'ils ne règlent pas en temps opportun les factures de leurs fournisseurs, d'autant plus que le ministère de l'Education ne leur a pas accordé les subventions nécessaires au fonctionnement de leurs cantines.
L'un des directeurs dans la région du Ksour aurait été poursuivi en justice l'année dernière par son fournisseur pour défaut de paiement; ce qui nourrit bien des inquiétudes auprès de nombre d'autres responsables d'établissements scolaires, craignant de subir à leur tour le même sort que celui de leur collègue du Ksour.
Atik Chidi, directeur de l'école primaire «La gare» de la ville Kef, précise à ce sujet que les directeurs ont déjà manifesté cette année devant le siège du commissariat régional pour réclamer le paiement des arriérés financiers de l'année scolaire 2018. Mais ils n'ont pas obtenu gain de cause, les contraignant à abandonner le régime des cantines scolaires, lequel a été pourtant généralisé à toutes les écoles.
Certains directeurs sont même passés outre la circulaire du ministre de l'Education qui les appelle à ouvrir cette année les cantines scolaires, évoquant le manque de fonds nécessaires à cet effet et leur refus d'entrer en conflit avec les fournisseurs dont certains ont mis fin à leur contrat d'approvisionnement des internats en légumes et fruits, poussant les responsables chargés de la nourriture dans les établissements scolaires à se rabattre sur la présentation de menus à base de pâtes ou de légumes secs (pois chiche, haricot, etc.) en attendant que l'Office des œuvres scolaires procède au renouvellement des contrats avec d'autres fournisseurs de fruits et de légumes.
Les directeurs ont d'ailleurs manifesté l'année dernière pour les mêmes raisons mais ils n'ont pas obtenu gain de cause. Ils ont dû attendre longtemps pour voir leur calvaire avec les fournisseurs prendre fin, et cela leur a permis de tirer des leçons : ne jamais servir de repas quand ils n'ont pas les moyens financiers suffisants et nécessaires


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