Tunisie, Syrie, Irak et le Rwanda primés et des hommages aux figures du théâtre arabe et africain Hier soir, le rideau s'est baissé sur la 20e édition des Journées théâtrales de Carthage, une édition anniversaire qui célèbre 35 ans d'existence du plus ancien des festivals de théâtre. Un rythme intense a marqué cette session avec plus d'une centaine de pièces de théâtre et plus d'une trentaine de pays participants. Pour la première fois, cinq clubs de théâtre des institutions pénitenciaires participent aussi à une compétition qui leur a été réservée pour offrir au public des œuvres poignantes et émouvantes. Les JTC sont aussi des colloques, des ateliers et des formations mais surtout du partage et l'art scénique dans tous ses états. La ville de Tunis ainsi qu'une dizaine de régions ont vécu tout au long des dix derniers jours des créations qui ont fait la magie de la scène. Des œuvres magistrales furent aussi un moment fort pour le public avec pour pièce maîtresse « May B » de Maguy Marin, œuvre incontournable de l'histoire de la danse contemporaine. Lors de cette soirée de clôture, élégamment présentée par le duo féminin Najoua Zouhair et Chekra Rammeh, sur la scène du théâtre de l'Opéra de la cité de la culture, des hommages et des consécrations ont été rendus à des figures du théâtre tunisien, arabe et africain : Etienne Miningo, Ghannem Ghannem, Mouna Noureddine, Abdelaziz Meherzi, Semi Abdel Hamid, Hassen Mnii et Abderrahmane Abou Zahra. La clôture c'est surtout un palmarès et c'est en fin de soirée que le jury international a décerné les prix suivants : Prix de la meilleure œuvre : Point départ Wahid Ajmi - Tunisie - Prix de la mise en scène : Hammadi Louhaibi - Tunisie Prix du meilleur texte théâtral : Samer Mohamed Ismail- Etalonnage- Syrie Prix de la scénographie : Jawad Assadi – Variations sur la vie – Irak Prix de l'interprétation féminine : Cecile Kankonda – Murs murs- Rwanda Prix de l'interprétation masculine : Youssef Al Mokbel – Etalonnage - Syrie