Selon l'INS, l'augmentation des prix a concerné les terrains de 6,9%, les villas de 1,8% et les appartements de 1,2%. Les prix de l'immobilier ont enregistré durant le troisième trimestre de l'année une hausse de 4,5% par rapport au même trimestre de l'année précédente, selon les données publiées ce vendredi 14 décembre par l'Institut national de la statistique (INS). Plusieurs facteurs sont à l'origine d'une telle hausse des prix à commencer par l'impôt imposé aux nouvelles constructions. En outre, les matières premières ont connu, au cours des dernières années, une évolution inquiétante. Les citoyens, notamment ceux appartenant à la catégorie moyenne, ne sont plus en mesure d'acquérir un logement, compte tenu de la cherté de la vie. D'ailleurs, ils ne sont pas en mesure de contracter un crédit destiné à l'acquisition d'un logement, dont les prix ont connu une flamblée sans précédent. Une restauration lourde A souligner que cette hausse des prix, selon l'institut, est due à l'augmentation des prix des terrains de 6,9%, des villas de 1,8% et des appartements de 1,2%. Les citoyens qui ont un projet d'achat d'un logement doivent attendre une conjoncture plus favorable pour investir dans le domaine de l'immobilier. Certains logements anciens nécessitent une restauration lourde afin qu'ils deviennent habitables. Et c'est à leurs propriétaires d'effectuer cette tâche avant de proposer leurs biens immobiliers à la vente. Dans l'ancienne Médina, on compte plusieurs maisons anciennes dans une situation précaire nécessitant des travaux d'urgence pour les sauver de la ruine. Toutefois, les prix de l'immobilier affichent au troisième trimestre une baisse de 1,4% par rapport au deuxième trimestre de l'année en cours. Ce repli est dû à la baisse des prix des appartements et des villas de 5,2%, et ce, après une progression de 13,9% et de 6,5% respectivement au deuxième trimestre. Quant aux prix des terrains, ils ont augmenté de 1,4% entre le deuxième et le troisième trimestre. Cette situation de cherté s'est répercuté sur le volume des transactions des ventes immobilières qui a enregistré au troisième trimestre un repli de 9,1% en glissement annuel après une baisse de 4% au deuxième trimestre. Selon l'INS, cette baisse est due essentiellement à la régression du volume des transactions des ventes des appartements de -21,6%, des villas de -8,1% et des terrains à usage d'habitation de -6,3%. L'activité du secteur immobilier connaît depuis quelque temps une stagnation qui n'arrange pas les chefs d'entreprise opérant dans ce secteur ni les particuliers qui souhaitent acquérir un logement. A noter que le bien immobilier constitue le rêve des Tunisiens qui ne veulent pas passer leur vie à payer un loyer qui augmente, lui aussi, de façon régulière.