Migration irrégulière : sit-in pour appeler à dévoiler le sort des jeunes disparus Des familles de jeunes disparus lors d'une tentative de migration irrégulière ont observé hier matin devant le théâtre municipal de Tunis, un sit-in pour appeler le gouvernement à réagir et dévoiler le sort des centaines de personnes disparues. Dans une déclaration à la TAP, Dorsaf Ouertani, chargée de la communication à l'association «Almassir jeunes méditerranée», qui a organisé ce sit-in à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des migrants, a estimé que le gouvernement n'a réalisé aucun progrès concernant le dossier de près de 1.773 Tunisiens disparus lors des opérations de migration irrégulière durant les 8 dernières années dont plus de 500 ont été portés disparus entre les années 2010/2013. L'association «Al Massir» avait accompagné des familles de victimes de migration irrégulière, en Italie et autres pays de l'Europe, pour s'enquérir du sort de ces migrants et appelle, à ce propos, le gouvernement à poursuivre ses efforts à la recherche de ces disparus et inciter le gouvernement italien à prendre au sérieux le dossier des Tunisiens migrants. L'Ordre des comptables rejette l'article 36 de la loi de finances Les membres du Conseil national de l'ordre des comptables de Tunisie et des représentants des bureaux régionaux ont exprimé leur attachement au rejet de l'article de 36 de la loi de finances pour l'exercice 2019 relatif à la levée du secret professionnel. Le conseil a ajouté dans un communiqué publié, hier, en marge de sa réunion extraordinaire tenue, lundi, la suspension de la participation des représentants de la compagnie, au sein des conseils en rapport avec les affaires comptables, financières et fiscales. L'Ordre a appelé ses adhérents à ne pas déposer les déclarations fiscales, avant le 28 décembre 2018 et a menacé du retrait collectif des membres de la compagnie du système du ministère des Finances de déclaration fiscale à distance. Il a appelé les bureaux régionaux relevant de la compagnie à se mobiliser, intensifier les réunions et à coordonner avec les structures régionales des professions libérales pour l'organisation de mesures d'escalade en signe de protestation. L'Ordre a exprimé sa solidarité avec l'Union tunisienne des professions libérales et a appelé à convoquer une assemblée générale extraordinaire dans les plus brefs délais afin d'étudier la possibilité de prendre d'autres décisions.