NIDA TOUNÈS : Les congrès locaux se tiendront du 1er au 3 février Le mouvement Nida Tounès a tenu hier, aux Berges du Lac de Tunis, une conférence régionale axée sur les préparatifs de son prochain congrès électif, prévu les 2 et 3 mars 2019. Au cours de cette conférence, les participants devront examiner la feuille de route du congrès et les préparatifs de l'organisation des congrès locaux et de la base militante du parti, prévus du 1er au 3 février prochain, ainsi que les congrès régionaux prévus du 8 au 10 février. Le congrès du 2 mars 2019 sera placé sous le signe de «la réforme, du renouveau et du progrès», a indiqué à l'Agence TAP Boujemaa Remili, un des fondateurs du parti. «Nous devons tirer les leçons de nos erreurs et trouver les moyens de nous corriger, parce que l'éparpillement ne sert pas l'action partisane», a-t-il ajouté. MACHROU TOUNÈS : L'impératif de rassembler les forces progressistes Le secrétaire général de Machrou Tounès, Mohsen Marzouk, estime que l'un des principaux défis à relever en 2019 consiste à rassembler toutes les forces progressistes patriotiques plutôt que de se disputer les postes politiques lors des prochaines élections. Mohsen Marzouk qui s'exprimait hier à Sfax au cours d'une rencontre interrégionale regroupant les gouvernorats de Tataouine, Médenine et Gabès, en plus de Sfax, a affirmé que tout projet de développement doit, impérativement, associer les régions à la production et au pouvoir politique. Il a appelé à la nécessité de doter les régions des moyens matériels et politiques nécessaires à la consécration de la décentralisation et la création des richesses au niveau local. Le secrétaire général de Machrou Tounès a salué la décision prise récemment par le conseil municipal de Sfax relative à la suspension des activités du phosphate à l'intérieur de la ville. Car, estime-t-il, l'implantation de l'usine de transformation du phosphate (Siape) en plein centre ville est un crime contre les habitants. Mohsen Marzouk a mis l'accent, dans ce sens, sur le besoin de négocier avec l'Union générale tunisienne du travail pour trouver une solution aux employés de la Siape.