Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Adel Zarmdini (Directeur général de la Cité Nationale Sportive) : «Problème de calendrier et de coordination» Dossier : Détresse de nos installations sportives
Le premier responsable de la Cité nationale Sportive reconnaît que toutes les parties intervenantes sont responsables de la situation actuelle, y compris son établissement. « Notre Cité nationale gère 32 établissements sportifs dont les deux stades de football d'El Menzah et de Radès. Ces deux stades en particulier ont besoin d'un sérieux coup lifting. Construit en 1967, le Stade olympique d'El Menzah a été rénové une seule fois en 1994 à l'occasion de la CAN. Quant au Stade olympique de Radès, il a ouvert ses portes depuis 18 ans déjà. Sa pelouse est arrivée à saturation. Nous avons pensé installer une nouvelle pelouse en gazon de dernière génération, mais cela nécessite la fermeture du stade pour une durée d'au moins six mois. Nous ne pouvons le faire qu'une fois les travaux de rénovation prévus au Stade olympique d'El Menzah sont faits et que ce stade est de nouveau totalement opérationnel. Ces derniers temps, il y a une grande polémique à propos de la fermeture du stade de Radès. C'est qu'actuellement, la capacité du stade d'El Menzah est limitée à 5.000 spectateurs seulement. Du coup, l'EST et le CA ne peuvent l'utiliser pour les grands matches. Parallèlement, le Stade Chedly Zouiten n'accueille pas de matches officiels, étant non homologué. Mais ce ne sont pas seulement les causes du problème de l'indisponibilité de stades à Tunis pour accueillir les matches des deux grands clubs de la capitale, l'Espérance Sportive de Tunis et le Club Africain. Toutes les parties intervenantes sont responsables de la situation actuelle, y compris la Cité nationale sportive. Le manque de coordination entre les parties intervenantes (clubs, FTF, LNFP et Cité nationale sportive) et le calendrier chargé de la CAF sont les causes du problème. La CAF a modifié cette année les calendriers de la Ligue des champions, de la Coupe de la Confédération et de la CAN. Du coup, il n'y a plus de période creuse. C'est pourquoi la fermeture annuelle du Stade olympique de Radès a posé problème cette année alors qu'elle passait inaperçue les années précédentes. Tradionnellement, le Stade olympique de Radès ferme ses portes à la même période de l'année. Le Stade ferme entre les mois d'octobre et de novembre pour une période allant de 30 à 40 jours pour les besoins d'entretien de la pelouse. Chaque année, nous fixons la date de fermeture en fonction des engagements de la sélection nationale, de l'EST et du CA. En 2016, comme le calendrier international n'était pas chargé, le stade de Radès a fermé ses portes juste après le derby comptant pour la phase aller. En 2017, la fermeture annuelle a eu lieu juste après le dernier match de qualification au Mondial de Russie opposant la Tunisie à la Libye. Pour revenir à la dernière fermeture, nous avons proposé la date du 20 octobre 2018. La FTF a refusé cette date, insistant pour faire jouer le match amical Tunisie-Maroc à Radès. Nous avons proposé une deuxième date, celle du 10 novembre 2018, mais les changements du calendrier de la CAF nous a obligés à repousser la fermeture. Cela concernait les matches du CA, le 4 décembre 2018 face le club de l'Armée Patriotique Rwandaise et le 16 du même mois contre Al Hilal du Soudan. Nous ne pouvions pas priver le Club Africain du soutien de son public. Quant au derby, nous aurions aimé qu'il ait lieu avant le départ de l'Espérance de Tunis aux Emirats Arabes Unis pour prendre par à la Coupe du monde des clubs. Toujours à propos du derby, je tiens à signaler que le stade olympique de Radès a fermé ses portes pour les besoins de l'entretien annuel le 17 décembre dernier et que la LNFP a désigné la date du derby au 22 décembre, soit cinq jours après. Que pouvions-nous faire en tant que Cité nationale sportive ? Pour faciliter la vie à tout le monde, nous avons proposé à la municipalité de Tunis d'effectuer les travaux nécessaires pour que le stade Chedly Zouiten soit homologué. Les travaux d'homologation nécessitent une enveloppe de l'ordre de 300 mille dinars. Cela résoudra en partie le problème ».