La défense marsoise a beau résister. Elle a fini par craquer devant la persévérance de Firas Chaouati, appuyé dans ses manœuvres offensives par Moncer et Hamdouni. La raison du plus fort a finalement prévalu sur la pelouse du stade Abdelaziz-Chtioui. Avant-hier et après un peu plus de 80 minutes de résistance, la défense marsoise a fini par craquer et Firas Chaouat de marquer le but de la victoire et de la qualification aux huitièmes de finale de la Coupe de Tunisie. Un but inscrit la 84e minute. De ce fait, les Marsois n'ont pas pu tenir jusqu'à la fin du temps réglementaire avec l'espoir de résister encore plus durant les prolongations et tenter leur chance à la séance des tirs au but. La résistance dans sa moitié du terrain et les incursions sur les couloirs sont en tout cas les seuls argumentaires que les hommes de Karim Dalhoum ont fait valoir sur le terrain. La stratégie du technicien banlieusard a été donc de jouer la défense plate et d'opérer par des contres rapides quand l'occasion se présentait. Sauf que Balbouz, Khémiri, Naouali et Khénissi n'étaient pas percutants dans les 30 derniers mètres. Ils ont, certes, tenté leur chance chacun, mais sans réel danger pour Dahmen et sa défense, exception faite quand la balle de Naouali sur un corner s'est écrasée sur la transversale (33') ou quand celle de Khénissi est passée légèrement à côté des filets (36'). Se contenter de défendre et tenter quelques incursions sur les côtés n'est généralement pas la bonne attitude offensive pour percer la défense adverse. Les « Vert et Jaune » l'ont appris à leurs dépens avant-hier. Il faut avouer aussi que le rapport de force a plaidé logiquement en faveur d'une formation sfaxienne beaucoup plus robuste, sur le double volet défensif et offensif. Il faut reconnaître aussi que, face à une formation marsoise solide en défense et créant le surnombre dans sa zone, les attaquants sfaxiens ont eu du mal à la percer. Il a fallu toute la bonne volonté de Firas Chaouat et l'expérience de Mohamed Ali Moncer, auteur de la passe décisive, pour que la donne change à six minutes de la fin du temps réglementaire. Bref, l'expérience de Moncer associée au talent de Chaouat ont fait la différence et le CSS de l'emporter logiquement et de se qualifier aux huitièmes de finale de la Coupe de Tunisie. C'est que les arguments des Sfaxiens étaient fort convaincants en attaque. Il fallait juste trouver la faille dans la zone de réparation adverse, chose que Chaouat a fini par trouver avant de battre le portier marsois, Chabani. Les Marsois n'ont pas à rougir de leur défaite. Ils ont joué avec leurs moyens. Ils sont tombés sur plus forts qu'eux. Il leur reste l'accession en Ligue 1 comme seul objectif de la saison en cours. Quant au CSS, cette qualification aux huitièmes de finale de la Coupe de Tunisie est une bouffée d'oxygène qui leur permettra de négocier sous les meilleurs auspices le reste de leur parcours de la saison.