Le minimalisme est un courant qui a affecté le monde de la mode et des arts plastiques et voilà qu'aujourd'hui il touche aussi le domaine de la consommation. Devenir minimaliste, c'est tout simplement se faciliter la vie : vider sa maison des objets inutiles, consommer moins mais bien, en privilégiant la qualité devant la quantité. Si notre société moderne nous pousse à consommer plus, avec notamment l'impact de la publicité, le minimalisme quant à lui, privilégie «l'être» plutôt que «l'avoir». C'est toute une philosophie de vie qui se cache derrière ce concept. Le minimaliste s'applique à mettre en pratique le concept tout d'abord chez lui, dans sa maison, dans son assiette en faisant le tri de tous les objets que l'on estime inutiles ou bien qui n'ont pas été utilisés depuis longtemps. Un style de vie plus épuré A quoi sert, d'ailleurs, de garder plus d'une vingtaine de cuillères chez soi quand on est une famille composée de seulement quatre personnes ? A quoi sert de garder de vieux vêtements au fond des placards sans avoir l'intention de les porter un jour ? De plus en plus adopté par les gens, notamment les jeunes, ce mode de vie très en vogue a beaucoup d'avantages sur notre bien-être et sur notre mental. Mais qui dit minimaliste, ne veut pas forcément dire vivre dans la privation ! C'est plutôt pendre conscience de notre environnement, des objets qui nous entourent et qui peuvent encombrer nos domiciles. Vider son armoire, ses placards… afin d'avoir une vie plus épurée, peut faire le bonheur de certaines personnes : les objets que l'on estime inutiles, en trop, peuvent être utiles à d'autres personnes. Dans ce sens, une action de donation de ces objets à des associations ou des personnes démunies pourrait être une bonne initiative qui aura un double résultat positif. «Etre» ou «avoir» ? Pour être en mode minimaliste, il faut tout d'abord commencer par faire le tri chez soi, dans la maison, il est aussi tout à fait possible d'adopter cette philosophie de vie dans d'autres domaines. Notamment dans le travail, dans les relations professionnelles et personnelles, dans ses activités de tous les jours... Et ses bienfaits sont aussi nombreux tant sur le plan moral que mental. Avoir plus de temps pour soi, se débarrasser de son attachement pour tout ce qui est matériel au profit d'expériences de vie est beaucoup plus intéressant : plus de liberté et moins de temps perdu pour prendre soin de ses objets. Etre minimaliste, c'est éviter le gaspillage et l'encombrement qui compliquent encore la vie, ne garder que l'essentiel, car le bonheur n'existe pas dans tout ce qui est matériel, dans la possession et l'«avoir» mais plutôt dans la richesse de ce qu'on a vécu, dans l'«être».