L'Espérance de Tunis a terminé en beauté le premier tour et rencontrera demain Khoubeïl de Yémen en quarts de finale. Tunis et Radès vivent avec passion l'événement. Hier ce fut la dernière journée du premier tour de trente-trois rencontres. La compétition arabe s'arrête aujourd'hui pour permettre aux qualifiés pour les quarts de finale de prendre un nouveau souffle et préparer de nouvelles dispositions tactiques tout en procédant aux correctifs nécessaires. Idem pour les éliminés concernés désormais par l'étape du classement de la neuvième à la dix-huitième place. Les qualifiés à une journée de la fin sont Errayen de Qatar et Khoubeïl de Yémen (Poule A), Police Qatar et Essalem Oman (Poule B), l'Espérance de Tunis (Poule C), et l'unique rencontre connue des quarts de finale de demain, c'est celle qui opposera l'Espérance à l'équipe yéménite de Khoubeïl. L'ultime journée d'hier devait compléter la liste des huit des quarts. Errayen dans le second tour affrontera le vainqueur du duel entre Al Koweït El Koweïti et Sidpol de Liban. Le leader de la poule B Police Qatar ou Essalem rencontrera le deuxième de la poule D, alors que le premier de la poule D jouera contre le deuxième de la poule B. Les choses vont bien chez l'unique représentant tunisien. La première place de sa poule a été acquise à la suite de sa quatrième victoire consécutive. Cette fois-ci, au détriment d'une équipe koweïtienne accrocheuse, notamment lors des deux premiers sets. Les «Sang et Or» ont dû puiser au fond de leurs réserves pour remporter le set inaugural avec beaucoup de peine 28-26. Leur adversaire a tout tenté pour réagir et parvint à égaliser à un set partout 27-25. Dans les deux dernières manches, la supériorité espérantiste était évidente permettant à l'équipe de faire la décision aisément 25-17, 25-17. Beaucoup d'espoirs sont portés sur l'EST dans cette épreuve qu'elle organise, souhaitant retrouver son lustre d'antan. La perte du titre en finale de l'édition précédente sur son sol a été reçue comme un camouflet par ses supporters. Rien n'empêche l'Espérance dans cette joute de relever le défi. Richesse d'effectif, parfaite cohésion entre les secteurs de jeu, idéale synchronisation entre le passeur et les attaquants, bonne tenue défensive et détermination décuplée. Voilà les principales bases sur lesquelles repose la machine de l'EST tout en lui donnant la possibilité de rouler à grande vitesse. L'essentiel est d'y croire. Le passage de la bande à Foued Kammoun demain pour les demi-finales est certain. Et ce ne seront pas les Yéménites de Khoubeïl qui pourront faire front.