Entre une «Zliza» sous forte pression et une équipe tataouinie très décontractée, impossible d'avancer le moindre pronostic… Entre une équipe recevante qui se trouve au bas au tableau et qui doit batailler dur pour assurer sa survie en Ligue 1 et un ensemble visiteur classé parmi les six premiers et qui vise la 5e place, il n'y a pas à coup sûr photo et leur empoignade de cet après-midi promet d'être des plus disputée, voire très chaude. A l'ASG, le feu est à l'orange et il n'y pas d'autre alternative que la victoire pour pousser un petit ouf de soulagement avant de penser au match d'après. Leur nouveau coach, Khaled Ben Sassi, sera donc devant un vrai examen pour son baptême du feu avec le «Carrelage», et il sait qu'il n'a pas droit à l'erreur et qu'il n'aura aucune excuse à faire valoir en cas d'échec, y compris celle classique qu'il n'a pas encore eu le temps de mieux connaître le groupe et d'entreprendre de grands changements pour renouer rapidement avec les bons résultats. Skander Kasri, lui, n'a pas les mêmes soucis et les mêmes craintes, et ses joueurs sont très décontractés après leur nul face au CSS. Son adversaire du jour, il le connaît comme sa poche pour avoir été l'artisan de pas mal de ses succès au Stade olympique de Gabès, cette arène qui lui a souvent réussi. Tellement il est confiant, tellement il est sûr de pouvoir mijoter un bon coup à son ancienne équipe, qu'il a décidé de jouer l'offensive et de ne pas se recroqueviller derrière, en faisant entrer Jilani Abdesslem dès le coup d'envoi, comme fer de lance, et donner à Ismaïl Diakité un vrai appui et pas mal de solutions dans ses percées sur les couloirs et ses incursions dans la surface de réparation. Beau duel en perspective, indécis et plein de suspense entre un ASG et une UST, habités du même souci de vaincre, mais pour des objectifs complètement différents.