On compte échanger les expériences dans le domaine de la production des fourrages et valoriser les sous-produits agricoles et industriels pour alimenter les animaux et assurer le stockage des produits fourragers. Les échanges vont concerner aussi les semences fourragères. Une base de données commune en matière vétérinaire et de production animale sera mise en place tout en coopérant dans le domaine des vaccins pour animaux. En marge des travaux de la 18e session du Comité ministériel maghrébin de la sécurité alimentaire qui a eu lieu à Tunis du 26 au 28 février, un protocole d'accord relatif à la coopération entre la Tunisie et l'Algérie a été signé par Samir Taïeb, ministre tunisien de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, et Abdelkader Bouazghi, ministre algérien de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. L'objectif de ce protocole d'accord est de renforcer la coopération et le partenariat dans le domaine agricole et dans plusieurs autres domaines, comme la recherche scientifique agricole. Ainsi, il est question d'échanger les résultats des recherches, notamment dans le domaine de la lutte contre les maladies et les fléaux transitant par les frontières. On va tirer profit également des eaux salées et traitées dans l'agriculture. Les deux parties se sont mises d'accord pour améliorer les espèces locales, et ce, pour lutter contre la salinité, la sécheresse et les changements climatiques. Dans le domaine de la production et la protection des plantes, les deux pays frères comptent favoriser la culture biologique, la lutte commune contre les fléaux, tout en tirant profit des sous-produits agricoles. Un nouveau palier à atteindre Pour ce qui est de la richesse animale, la Tunisie et l'Algérie se sont mises d'accord pour préserver les races locales à travers la réalisation de projets communs. Des programmes conjoints en matière d'amélioration des souches grâce à la numérisation, au contrôle de la production et la vaccination. La coopération va cibler également la filière laitière. On compte, de même, échanger les expériences dans le domaine de la production des fourrages et valoriser les sous-produits agricoles et industriels pour alimenter les animaux et assurer le stockage des produits fourragers. Les échanges vont concerner aussi les semences fourragères. Une base de données commune en matière vétérinaire et production animale sera mise en place tout en coopérant dans le domaine des vaccins pour les animaux. Le protocole d'accord signé va permettre également aux deux pays de coopérer dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture et, notamment, dans le renforcement de la production et sa préservation. Un entraînement et une vulgarisation pour la promotion des données statistiques relatives aux poissons seront disponibles. Il est prévu dans ce même domaine de produire les ovules de poissons marins, de contrôler l'activité de la pêche et d'éviter la pêche anarchique ou illicite. Les réserves environnementales marines et la pollution de la mer seront contrôlées par les autorités compétentes des deux pays. Concernant la lutte contre la désertification et la préservation des animaux sauvages et leur réinstallation dans leur espace naturel, les deux pays se sont mis d'accord pour l'aménagement de parcs nationaux, notamment dans les zones désertiques, le boisement forestier et la lutte contre la désertification. Par ailleurs, les deux pays sont favorables à l'unification des positions dans les réunions régionales et internationales en rapport avec le domaine agricole. Ils ont décidé, en outre, de renforcer le partenariat et l'investissement dans le secteur agricole, en encourageant le secteur privé dans les deux pays de lancer des sociétés mixtes et des projets de partenariat, notamment dans la fabrication des emballages, du conditionnement et de la transformation des produits agricoles. Ces sociétés permettront de créer de nouvelles opportunités pour l'exportation vers les marchés extérieurs. Il est possible également de participer dans les salons généralistes et ceux réservés à l'agriculture et de la pêche particulièrement. Une commission technique commune dans le domaine de l'agriculture sera constituée en vue d'assurer la coordination avec les parties concernées.