Le rentrait du Cnas, la parité hommes-femmes aux élections et la création d'une commission d'appel et les conditions d'éligibilité ont été validés par les clubs votants. Salma Mouelhi, présidente actuelle de la FTT, a bien marqué son territoire après l'AGE (précédée par une assemblée ordinaire) tenue en fin de semaine. Elle a «gagné» son bras de fer avec le Cnot et son président Mehrez Boussayene en passant tous les amendements proposés. C'est une victoire «politique» qui lui permet de se rassurer sur un 3e mandat de suite vu qu'elle a réussi à convaincre plus d'une trentaine de clubs. La sentence du Cnas à deux jours de l'assemblée (annulation de l'assemblée en question) n'a eu aucun effet sur le cours des choses. Les amendements dont certains polémiques, ont été approuvés par une écrasante majorité (plus de 30 sur 35 clubs). Le retrait du Cnas (désormais le TAS est le dernier recours sportif), la création d'une commission d'appel (les clubs proposant désormais au lieu de la FTT pour validation lors de l'assemblée élective, ce qui reste discutable et met en péril l'indépendance de cette instance), l'exigence de parité hommes-femmes aux élections, les conditions d'éligibilité (les démissionnaires même au passé n'auront plus droit de se présenter), voilà grosso modo ce qui a été approuvé. Politiquement, c'est une victoire pour l'actuelle présidente de la FTT, mais sportivement, c'est une défaite après tout ce qui s'est passé. Ces clubs font ce qu'ils veulent et dans n'importe quel sport. Ce qu'ils passent peut ne pas être sportif, démocratique et même constitutionnel, le vote fait tout passer. Et du côté du Cnot, l'image n'est pas meilleure. C'est une instance qui donne un grand crédit à des personnes qui ne cherchent que leurs intérêts.