Cette grève risque de bloquer de nombreux citoyens qui devront se débrouiller pour trouver un autre moyen de transport. Les chauffeurs de taxi débrayeront à compter du mardi 26 mars 2019 sur tout le territoire. L'Union tunisienne des taxis individuels (Utti) par la voix de son secrétaire général, Faouzi Khabouchi, exige la révision de certains points relatifs à leur profession. La modification de la fréquence des visites techniques et les contraventions constituent les principaux motifs de désaccord de l'Utti avec le ministère du Transport sur lesquels ont achoppé les négociations. Les modalités d'octroi des licences sont pointées du doigt par Khabouchi qui a dénoncé une forme de corruption sur les ondes radiophoniques. Ce mouvement de protestation intervient au motif de revendications professionnelles qui n'ont pas abouti comme la suspension de la « contravention de sécurité » qui semble peser sur le revenu des taxis. Un secteur qui sent véritablement le soufre. Quand on apprend que l'Utti appelle les louages et les taxis collectifs à débrayer par solidarité avec leur mouvement, la paralysie du transport atteindra son comble !