Les chauffeurs de taxis individuels ont poursuivi ce mercredi 11 octobre 2017, leur troisième jour de grève, laissant en rade de nombreux citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Le secteur de transport s'acquittait déjà à peine de sa mission notamment le transport public étatique, que voilà que s'ajoute une grève des taxis qui ne fera qu'augmenter les souffrances des citoyens devenus perplexes et incrédules devant toutes ces grèves qui succèdent t sans fin. Heureusement que certains taxis , une minorité n'observe pas le mouvement et daigne de s'arrêter pour transporter les citoyens qui veulent rentrer chez eux le soir ou se rendre à leur travail. Dans le souci d'accompagner ce mouvement social et ses répercussions sur les usagers des taxis, Tunisienumérique s'est rendue sur le terrain pour prendre le pouls de la situation. Les chauffeurs de taxis ont organisé un rassemblement à la place de Bab Aléoua pour renouveler leur mobilisation et réaffirmé leur volonté de poursuivre leur grève ouverte jusqu'à la satisfaction de leurs doléances. Le secrétaire général du syndicat des taxis individuels , Faouzi Khabbouchi a rappelé que la grève a été entamée le 9 octobre et qu'elle se poursuivra jusqu'à ce que les autorités concernées répondent positivement aux demandes des professionnels du secteur. Il a souligné qu'un préavis de grève a été envoyé aux autorités 11 jours avant le déclenchement de la grève mais les services spécialisés n'ont pas manifesté de volonté pour négocier. Khabbouchi a affirmé que c'est mardi que des dispositions de négocier sont apparues chez les autorités, espérant que cela aboutissent à régler la crise et à la levée du mot d'ordre de grève. La grève a été déclenchée pour réclamer une augmentation des tarifs des courses de taxis, la cessation des contraventions effectuées par les policiers et le droit de transporter le client qui leur convient pour des considérations de sécurité. De leur côté les citoyens interrogé par Tunisienumérique ont dénoncé le comportement des chauffeurs de taxis qui n'en font qu'à leur bon plaisir et ne s'acquittent plus de leur devoir convenablement. Certains ont mis en exergue quelque'uns des comportements de chauffeurs de taxis qui demandent d'abord la destination pour dire ensuite "non ce n'est pas sur ma route", d'autres démarrent sans mettre en marche le compteur et d'autres encore retirent la plaque lumineuse de taxi dans le but de ne transporter que ceux dont le faciès leur convient. Une chose est sûre , c'est que les chauffeurs de taxis sont si excessifs qu'ils ont besoin d'une autorité qui freine leur pouvoir exorbitant et mette fin à leur violation des droits des citoyens.