«Nous avons une belle équipe qui confirme que la matière première existe. Néanmoins, le vivier est mal exploité. Lors du mondial, Fakhreddine Ben Youssef, à titre d'exemple, a quasiment évolué en tant que latéral droit. Et voilà qu'au cours du match amical face à l'Algérie, l'entraîneur a aligné deux latéraux gauches croyant que Ali Maâloul pourrait assumer le rôle de demi. Or, il n'a pas donné satisfaction à ce poste. Et pourtant, dans le groupe de l'équipe nationale, il y a des joueurs capables d'évoluer sur les deux flancs. De pareilles décisions concernant le changement de postes pour quelques joueurs ne se font plus même dans les clubs. Que dire alors en équipe nationale? Où sont les adjoints ? Quels rôles ont-ils ? Pourquoi n'ont-ils pas intervenu auprès du nouvel entraîneur de l'équipe nationale qui ne connaît pas encore tout l'effectif. Ainsi je déduis de nouveau que la FTF n'aime pas compter sur des entraîneurs tunisiens pour veiller aux destinées de l'équipe nationale». «Rôles non assumés» «En voulant compter sur deux latéraux gauches on comprend que l'entraîneur national envisage de compter sur la prudence lors de la CAN 2019. Oui, il faut parfois être prudent mais sans exagération d'autant que le match disputé contre l'Algérie était amical. Le staff national aurait dû profiter de l'occasion pour tester quelques joueurs dans leurs propres postes. D'ailleurs il a réussi à faire aligner des joueurs qui ont donné, à mon avis, pleine satisfaction tels que l'attaquant Chawat un garçon qui a un bel avenir, Ferjani Sassi, les deux défenseurs axiaux et Msakni qui demeure toujours le principal atout du onze national. Notre équipe nationale aura son mot à dire à la CAN 2019. Mais à condition de corriger quelques défaillances. A commencer par la formation. Elle doit être composée des meilleurs éléments dans leurs postes. La Côte d'Ivoire, d'habitude composée de très bons joueurs, n'a jamais gagné le titre africain, et ce, pour manque de juste équilibre dans la formation alignée. Au lieu de faire jouer des joueurs dans leurs postes habituels on compte sur eux dans des rôles jamais assumés. Je crains que notre onze national connaîtra le même sort en Egypte et pourtant le staff technique dispose d'un effectif riche. La preuve sans Khazri, ni Skhiri, Badri et Ben Amor, l'équipe nationale n'a pas démérité face à son homologue algérienne malgré la défaite».