Le chorégraphe Radhouane El Meddeb présente, au Théâtre de Chaillot, son «Lac des cygnes» qu'il a réalisé pour le Ballet de l'Opéra national du Rhin. Le «Printemps de la danse arabe» à Paris est une manifestation consacrée à toutes les formes de chorégraphies issues des pays arabes allant du contemporain au Krump et Hip-hop. Né en 2018 à l'initiative de l'Institut du monde arabe, ce rendez-vous vise à célébrer la danse arabe comme forme de résistance et de résilience et mettre en lumière la diversité artistique de nos pays. De retour cette année pour une deuxième édition, le «Printemps de la danse arabe» investit, depuis le 22 mars et jusqu'au 28 juin, six scènes parisiennes (Chaillot, le Cent Quatre, la scène du Tarmac, le Musée de l'histoire de l'immigration, L'Atelier de Paris et le Centre national de la danse) avec la participation d'artistes en provenance de différents pays à l'instar de l'Egypte, du Maroc, la Palestine, la Syrie et la Tunisie. Au programme, des spectacles dédiés à la danse contemporaine arabe, une plate-forme de workshops, une résidence chorégraphique et du cinéma. Du côté tunisien, l'on note la participation du couple de danseurs d'origine tunisienne Hafiz Dhaou et Aïcha M'Barek avec leur spectacle «Kawa solo à deux» qui va bientôt fêter ses dix ans. Le danseur et chorégraphe franco-tunisien Selim Ben Safia est aussi de la partie avec sa pièce «Sur le pas de ta porte». Son œuvre met en scène des corps qui se déchirent, qui se débattent, qui souffrent… mais qui ne font qu'un face à l'adversité, des corps qui résistent viscéralement face au danger. Le chorégraphe Radhouane El Meddeb présente, au Théâtre de Chaillot, son «Lac des cygnes» qu'il a réalisé pour le Ballet de l'Opéra national du Rhin. Bon festival!