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Selon une étude officielle : L'immigration, un pactole pour la France
Le bloc-notes - Par Soufiane Ben Farhat
Publié dans La Presse de Tunisie le 03 - 12 - 2010

Ceux qui, en France, sont habitués à pousser des cris d'orfraie dès qu'on prononce le mot immigré devraient tempérer leurs clameurs. Selon une étude officielle très exhaustive, les immigrés sont une très bonne affaire pour l'économie française.
Une équipe de chercheurs de l'université de Lille a réalisé l'étude qui s'est étalée sur trois ans. Le ministère français des Affaires sociales l'avait commandée en vue d'évaluer les coûts de l'immigration pour l'économie française.
Première source des données factuelles, les chiffres officiels. Les résultats sont surprenants. Les immigrés coûtent à l'Etat français 47,9 milliards d'euros par an, mais ceux-ci lui reversent 60,3 milliards d'euros. Soit un solde positif de 12,4 milliards d'euros pour les finances publiques. Et cela ne représente que la part monétaire de transferts bien plus importants.
Révélés par le quotidien madrilène ABC, les détails des transferts se présentent comme suit : les 47,9 milliards d'euros que coûte l'immigration au budget de l'Etat (2009) sont ventilés en retraites, 16,3 milliards d'euros; aides au logement, 2,5 milliards; RMI, 1,7 milliard; allocations chômage, 5 milliards; allocations familiales, 6,7 milliards; prestations de santé, 11,5 milliards; éducation, environ 4,2 milliards.
En retour, les immigrés reversent au budget français des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d'euros; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards; impôts locaux et autres, 2,6 milliards; contribution au remboursement de la dette sociale (Crds) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d'euros.
ABC précise : «A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d'euros, il faut ajouter d'autres revenus pas toujours monétaires, mais d'une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l'immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d'œuvre étrangère. Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d'œuvre étrangère étant bien moins payée…Les immigrés ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français : la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l'immigration, et les artistes d'origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire. Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l'immigration. Plus de la moitié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d'origine étrangère. Pas moins de 42 % des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés. Plus de 60 % des ateliers de mécanique automobile de Paris et de la région parisienne appartiennent à des mécaniciens et petits entrepreneurs d'origine étrangère». Il faudrait y ajouter les conclusions de l'officiel Comité d'orientation des retraites : L'entrée de 50.000 nouveaux immigrés par an permet «de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites».
Les faits sont sacrés. Ils sont on ne peut plus évidents, têtus. Le commentaire est libre, certes. Mais, en France, il est bien souvent vicié dès lors qu'il touche aux immigrés, de préférence arabes, musulmans, maghrébins et africains.
En lieu et place des évidences, on ressort au Français lambda tout un attirail d'ingrédients de la peur panique. Soit, en l'occurrence, les credo xénophobes érigés en abcès de fixation par une partie de la classe politique en mal d'argumentaire électoral et mobilisateur.
L'immigré est un épouvantail qu'on agite. C'est un repoussoir aberrant et inique, appelé à éponger la crise de légitimité du pouvoir, de tous les pouvoirs en Hexagone. Pourtant, on en tire profit à loisir. Mais là, on s'en tient au mutisme. On tait le pactole. En fait, l'étude de l'université de Lille a été remise en 2009. Et c'est un journal espagnol qui en révèle les conclusions fin 2010. Bonjour la transparence.


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