• Une meilleure régie du secteur et mise en place d'une base de données regroupant toutes les informations relatives aux petits métiers L'évaluation de la filière des petits métiers, s'agissant plus particulièrement des résultats des enquêtes statistiques sur le nombre des artisans, a fait l'objet de la 5e édition du Conseil national des petits métiers, tenue, hier, à Tunis. Cette réunion a permis d'examiner les moyens devant favoriser l'intégration de nouvelles activités à même d'être régies par le cahier des charges relatif aux petits métiers et d'identifier un nouveau mécanisme de conformité des activités artisanales avec les attestations de qualification professionnelle. Dans son intervention, M. Mohsen Laroui, secrétaire d'Etat chargé du Commerce intérieur, a appelé les parties concernées à respecter les législations régissant le secteur des petits métiers, filière qui, a-t-il remarqué, jouit d'un intérêt particulier de la part du Chef de l'Etat, compte tenu de sa contribution à la création d'emplois, notamment au profit des diplômés du supérieur. Evaluation des cahiers des charges Il a mis l'accent sur l'enjeu d'intensifier les campagnes de sensibilisation destinées aux artisans, et ce, en les incitant à s'inscrire au registre des artisans. Le but étant d'organiser au mieux ce secteur et de mettre en place une base de données regroupant toutes les informations relatives à ce domaine. Le secrétaire d'Etat a souligné l'intérêt qu'il y a à évaluer les cahiers des charges relatifs à l'exercice des métiers de coiffure et de réparation du téléphone mobile et à valoriser les résultats des opérations d'évaluation qui seront menées lors de l'élaboration des cahiers des charges relatifs aux autres activités artisanales.