• Mouton de l'Aïd : 830.000 têtes cette année Une séance de travail élargie tenue, hier à Tunis, a été consacrée au suivi, à l'évaluation de la production et à l'écoulement des produits agricoles de base, outre la gestion des excédents de production et des stocks. La séance a été présidée par MM. Abedessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et Ridha Ben Mosbah, ministre du Commerce et de l'Artisanat, en présence de MM. Abdelaziz Mougou, secrétaire d'Etat, chargé des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Mohsen Laroui, secrétaire d'Etat, chargé du Commerce intérieur et M.Mabrouk Bahri, président de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap) ainsi que de plusieurs représentants de la profession et de cadres agricoles. Au cours de la séance, les participants ont procédé à l'évaluation des stocks restants de pommes de terre après la fin de la haute saison de consommation (mois de Ramadan). Ces quantités (26 800 tonnes stockées dans les unités frigorifiques et 6500 tonnes stockées par les agriculteurs), peuvent couvrir les besoins de consommation au cours de la première moitié du mois de novembre. Il y a lieu de souligner que la saison de récolte de la pomme de terre d'arrière-saison débute au cours de la 2e moitié du mois de novembre. Depuis le mois d'août dernier, plus de 10 mille hectares ont été emblavés et la récolte devra se poursuivre sur plusieurs mois. Concernant la filière des viandes blanches dont les stocks de production se sont multipliés (viandes blanches et œufs) au cours de cette année, une commission spécialisée formée de représentants de l'administration et de la profession a été constituée afin d'assurer le suivi des activités de la filière, d'évaluer le coût des fourrages composés, constitués notamment de maïs et de soja importés et représentant une grande partie du coût de la production totale. L'intérêt s'est également porté sur la maîtrise du rythme de production au cours de la période prochaine afin de réduire le volume des excédents et de garantir l'écoulement. S'agissant des viandes rouges, les participants ont passé en revue les préparatifs en cours pour procurer les bêtes de sacrifice, sachant que le nombre de moutons dépasse cette année la demande, celui-ci ayant atteint 830 mille têtes. Par ailleurs, une commission mixte a été formée entre l'agriculture, le commerce et la profession pour fixer les prix de référence des animaux de sacrifice et s'apprêter à ouvrir des points de vente organisés.