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L'appel à la grève lancé par Ouattara a été peu suivi
Côte d'Ivoire
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 12 - 2010


• Gbagbo se dit victime d'un «complot»
ABIDJAN (Reuters) — L'appel à la grève générale en Côte d'Ivoire lancé par Alassane Ouattara pour tenter de forcer son rival Laurent Gbagbo à céder le pouvoir a été peu suivi hier à Abidjan, où beaucoup d'habitants se sont rendus à leur travail par nécessité.
Les ports d'Abidjan et de San Pedro, par lesquels transite l'essentiel des exportations de cacao dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, fonctionnaient normalement dans la matinée. Dans le quartier d'affaires du Plateau à Abidjan, boutiques et bureaux ont ouvert leurs portes.
Malgré les pressions internationales et les menaces d'intervention brandies par les pays de la région, la situation reste totalement bloquée près d'un mois après le second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre.
Le scrutin, censé permettre au pays de surmonter les effets de la guerre civile de 2002-2003, a tourné au bras de fer entre les deux camps rivaux.
Le président sortant Laurent Gbagbo, proclamé vainqueur par le Conseil constitutionnel dirigé par l'un de ses proches, refuse de laisser sa place à Alassane Ouattara, président légitime aux yeux de la communauté internationale.
Dans deux interviews publiées hier par Le Figaro et Le Monde, Laurent Gbagbo estime qu'il est victime d'un "complot" de la France et des Etats-Unis, même si la victoire d'Alassane Ouattara a été entérinée par les Nations unies et que la plupart des pays africains lui demandent de laisser la place.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), qui a menacé le camp Gbagbo d'un recours à la force, compte envoyer mardi les présidents du Bénin, de la Sierra Leone et du Cap Vert en Côte d'Ivoire comme émissaires chargés de remettre un ultimatum au président sortant.
"Je prends au sérieux les menaces mais je reste tranquille", répond Laurent Gbagbo dans son entretien accordé au Figaro. "Ce serait bien la première fois que des pays africains seraient prêts à aller en guerre contre un autre pays parce qu'une élection s'est mal passée", ajoute-t-il.
Interrogé sur une éventuelle action militaire internationale, le ministre français de la Défense, Alain Juppé, a déclaré qu'il revenait aux Nations unies ou aux organisations africaines de le décider et non à la France, qui compte 900 soldats sur place pour protéger les quelque 15.000 expatriés français. Paris reste vigilant car la situation peut déraper, a-t-il ajouté.
L'Union africaine a salué l'initiative de la Cédéao en disant espérer une solution pacifique.
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé des restrictions aux déplacements de Gbagbo et de son entourage. De leur côté, la Banque mondiale et la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) l'ont privé d'accès aux fonds qu'elles détiennent, ce qui pourrait l'empêcher à court terme de payer les forces militaires.
Au jour le jour
Autres signes des pressions exercées sur le président sortant, l'avion de Gbagbo a été immobilisé sur l'aéroport de Bâle-Mulhouse et un nouvel ambassadeur ivoirien sera nommé en France à la demande des "autorités légitimes" de Côte d'Ivoire, a fait savoir le ministère français des Affaires étrangères.
Mais à Abidjan, l'activité a été peu troublée hier par l'appel à la grève du camp Ouattara.
"Tout le monde est à son travail ce matin", a déclaré le directeur d'une société d'exportation de cacao à San Pedro. "C'est vrai que le pays est toujours dans une situation politique difficile, mais on essaie de s'en sortir au mieux. Le cacao est disponible en grandes quantités pour un moment."
"Nous demander de ne pas aller travailler, c'est nous demander de ne pas manger", explique Jean Ebrotie Assomou, négociant dans le quartier de Cocody, à Abidjan. "Les Ivoiriens vivent au jour le jour", ajoute-t-il.
Un autre appel à la désobéissance civile lancé la semaine dernière par le gouvernement mis en place par Alassane Ouattara n'avait guère été suivi d'effet.
Vingt personnes au moins ont été tuées le 16 décembre lors d'une marche des partisans de l'ancien Premier ministre vers le siège de la Radio-Télévision ivoirienne (RTI), contrôlé par le camp Gbagbo.
Le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu a imputé aux forces de sécurité ivoiriennes, fidèles au président sortant, des violations des droits de l'Homme, notamment des meurtres et des enlèvements, depuis le second tour de la présidentielle.


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