Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
La présidence de l'OFA par Mme Leïla Ben Ali ouvre des perspectives nouvelles devant les femmes arabes Journée internationale de la femme - Intervention de Mme Khira Chibani
La communicatrice et chercheure tunisienne Khira Chibani a exprimé sa considération et sa gratitude à Madame Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République et présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA), pour avoir accepté de placer sous son haut patronage la conférence arabe sur la lutte contre la violence à l'égard de la femme. Cette acceptation, a souligné Mme Chibani, traduit la profonde conviction de la Première Dame de Tunisie en l'importance du rôle de la pensée, de la recherche scientifique et de l'action culturelle et médiatique dans la défense des causes de la femme et dans le renfoncement de sa participation à la vie publique. Intervenant devant la conférence arabe sur la lutte contre la violence à l'égard de la femme, Mme Chibani a souligné que l'organisation de cette conférence en Tunisie s'inscrit dans le cadre des initiatives entreprises par l'épouse du Chef de l'Etat et qui relèvent d'une lecture approfondie et judicieuse des préoccupations de la femme arabe et reflètent une audace dans le traitement des différentes questions qui préoccupent les chercheurs, hommes et femmes, dans ce domaine La rédactrice en chef de la revue électronique ''Afkar online'' a ajouté que les initiatives de Madame Leïla Ben Ali procèdent d'une conscience profonde des aspirations de la femme arabe à s'intégrer davantage dans la modernité et à participer à l'édification d'un avenir meilleur pour les sociétés arabes. Mme Chibani a fait remarquer que la présidence par Madame Leïla Ben Ali de l'OFA a ouvert devant les femmes arabes des perspectives nouvelles de participer d'une manière plus agissante à la vie publique, grâce aux efforts généreux déployés par l'épouse du Président de la République à la tête de cette organisation. Elle a indiqué que l'OFA a réalisé, durant ce mandat, une mutation qualitative et est devenue un pilier fondamental de l'œuvre de modernisation à laquelle aspirent les sociétés arabes. La conférencière a fait observer qu'il est du droit de la femme arabe de s'enorgueillir des initiatives engagées par Madame Leïla Ben Ali à la tête de l'OFA, relevant que les efforts de l'épouse du Chef de l'Etat reflètent une conscience profonde de l'importance du rôle de la femme arabe dans la conception des contours d'un avenir meilleur pour les sociétés de la région. Des idées et des initiatives ayant valeur de références Mme Khira Chibani a, ensuite, passé en revue les principales idées développées par Madame Leïla Ben Ali dans la préface du livre publié récemment par l'OFA et intitulé ''La violence à l'égard de la femme arabe entre le poids de la réalité et la consécration des valeurs humanitaires''. Elle a indiqué que ces idées ont servi de référence dans le choix des thèmes inscrits à l'ordre du jour de la conférence actuelle. Elle a notamment mis l'accent sur l'affirmation par Madame Leïla Ben Ali que la violence à l'égard de la femme est un phénomène qui porte atteinte à l'essence même de l'humanité et à ses réalisations et que la lutte contre ce phénomène nécessite l'élaboration d'une stratégie culturelle, éducative et médiatique avant d'être juridique et répressive. Mme Khira Chibani a, par ailleurs, souligné que le Sommet arabe de Tunis, en 2004, a constitué un tournant en matière de traitement des questions de la femme arabe, rappelant la relation établie au cours de ce sommet entre le processus de modernisation et de réforme dans le monde arabe et la consolidation des droits de la femme et de la famille. En conclusion, Mme Khira Chibani a souligné que la reconnaissance des droits de la femme exige la conjugaison des efforts de toutes les institutions gouvernementales, de tous les acteurs sociaux, de toutes les composantes de la société civile ainsi que des médias pour corriger l'image stéréotypée de la femme, et lever toutes les formes de discrimination et de violence contre la femme. Elle a indiqué que la réalisation de cet objectif passe par la consécration de la culture des droits de l'Homme et la mise en place des mécanismes législatifs propres à garantir à la femme l'exercice de ses droits, à assurer une redistribution des rôles entre l'homme et la femme et à permettre à cette dernière d'exercer son rôle au plan économique et social et d'accomplir ses devoirs en tant que citoyenne à part entière, aux côtés de l'homme.
