Y aura-t-il élection d'un nouveau président au CA ? C'est la question qui se pose vivement. Les procédures ne sont pas si évidentes. Le CA passe par son énième crise. L'état actuel des lieux est fort inquiétant : un président de club démissionnaire, incapable d'exercer depuis des mois, un vide juridique criard avec un «vice-président» contesté et qui déclare tantôt qu'il s'est retiré tantôt qu'il contrôle la situation et une information quasi absente de la part des dirigeants actuels. On ne sait pas qui décide, qui suit les décisions et surtout qui dessine le quotidien et l'avenir immédiat de l'équipe de football. A chacun ses décisions et ses ambitions, et même si vous allez au Parc A, vous n'avez pas la certitude de ce qui se passe. Les différends internes, les querelles fratricides au vu et au su de tout le monde et le flou sur l'avenir de ce club populaire et prestigieux n'ont pas fini de nuire à l'équipe qui a tout perdu sur le plan national en quatre mois seulement. La démission de Cherif Bellamine a été très tardive, à notre avis, après des mois d'indécision et de vide juridique. Il y aura donc une assemblée générale élective, c'est une évidence. D'après le recoupement des informations (en fait, il n'y a qu'une seule partie qui agit ces jours-ci au CA!), cette assemblée aurait lieu fin janvier, le temps que les procédures juridiques soient accomplies. Qui élira? Toujours avec les dernières tendances, cette assemblée ne serait pas celle que les supporters attendent, c'est-à-dire élective. Il y a un vide juridique qui touche tous les clubs tunisiens : on ne sait pas qui a l'habilité d'élire le président et le vice-président. Les adhérents? Mais lesquels? Les détenteurs d'abonnements ou de la simple carte d'adhérent? Passons à un autre point sensible. Ceux qui vont poser leurs candidatures devront répondre à certains critères professionnels, d'âge, d'expérience, etc. Et justement, tout cela n'est pas très clair. Est-ce qu'en trois semaines, les responsables du CA sont capables de clarifier tout cela? C'est très difficile. Pour le moment, des tractations fortes se passent ici et là en vue d'appuyer certains noms tels que Jamel Atrous, Mounir Balti, Mehdi Gharbi ou Rafaâ Ben Achour. Pas encore de compromis sur un seul nom de la part des mécènes du CA. Jusqu'à présent, ce ne sont que des rumeurs. Le scénario le plus probable est une assemblée avec un nom investi qui fait l'unanimité auprès du public clubiste.