Le secrétariat de l'Association tunisienne des gestionnaires des archives condamne les tentatives de discréditer son travail et sa lutte en vue de permettre aux professionnels de reprendre l'initiative et le leadership du système national de gestion des documents et des archives. Ainsi, il rejette également les préjudices énoncés par le journal La Presse du 31 janvier 2011. Le SG de l'Agat invite également le rédacteur de cet article indigne à se conformer à la charte de la profession et la presse serveuse de la vérité, l'exhortant à prouver les données avancées par les signataires en l'invitant à se questionner sur l'absence de signature de la direction des ANT auteur de cette mascarade. Le SG de l'Agat rappelle les professionnels et le public tunisien qu'il a reçu l'accord téléphonique pour l'organisation d'une réunion des professionnels, et ce, durant les 19 et 20/01/2011, à l'Institution des archives nationales de Tunisie. A cette occasion, le SG de l'Agat rappelle la direction actuelle des ANT et le SG de cette institution à assumer leurs responsabilités et devoirs et prendre en charge directe dans la confirmation ou la négation des incidences du 20/01/2011. Le SG de l'Agat invite la direction des ANT à dévoiler les vérités sans se cacher derrière les impuissants fonctionnaires et agents signataires de la pétition indigne en leur rappelant que l'intérêt de la révocation de la directrice actuelle est dans le centre du respect de l'Etat du droit et pour l'intérêt de la profession, tout en respectant les mesures qu'a fait cette directrice pour les professionnels des ANT. A cet égard, le SG de l'Agat rejette le contenu du rapport intitulé : «Aux archives nationales : un personnel responsable et citoyen» paru dans le numéro 24.517 de La Presse dans sa page 3. Le SG de l'Agat rappelle que sa demande de révocation de la directrice actuelle est une réclamation onéreuse de supériorité de la loi et signe de son attachement à l'Etat de liberté responsable au sein des institutions nationales pilotes des projets nationaux. Ainsi elle insiste sur l'expertise dans la profession de gestion des documents et appelle les instances du Premier ministère à la conformité à la loi qui prévoit que toute nomination aux postes fonctionnels (y compris celui de la direction des ANT) doit être approuvée par quatre ans d'expérience dans la gestion des documents et d'archives, ce qui n'est pas le cas de la directrice actuelle. Le SG de l'Agat rappelle qu'il n'a pas désigné un nom quelconque, mais il suggère la désignation d'un nom parmi les personnes formées gestionnaires, conseillers en gestion des documents et d'archives. Le secrétariat général de l'Association invite les journalistes tunisiens honnêtes à sa réunion de démonstration prévue hier, jeudi 3 février 2011, pour rendre compte de ce qui a été déclaré dans La Presse du 31/01/2011. Mohsen HASSANI Secrétaire général de l'Agat NDLR : Que M. Hassani abuse de l'adjectif «indigne» ne nous paraît pas étonnant, vu le contenu de sa mise au point qui nous reproche (le mot est faible) implicitement de ne pas avoir occulté l'avis des 53 signataires du communiqué. Il n'était pas question pour nous de nous attarder sur les lois et les nominations régissant le secteur. Encore une fois nous n'avons fait que reproduire le communiqué du personnel des archives nationales. On s'étonne quand même qu'un SG d'une association s'arroge le droit de «suggérer la désignation d'un nom…». Cela ne s'appelle-t-il pas anarchie ?