Les journées passent et les résultats se ressemblent aussi bien à Menzel Bourguiba qu'à Zarzouna, respectivement en Ligue 2 et en Nationale C (poule Nord). La descente aux «enfers» continue lentement sans que des solutions efficaces ne soient trouvées. On regarde, comme des badauds, le navire en train non pas de chavirer mais de couler carrément, semaine après semaine, et les réactions se font attendre. Et pourtant, ce sont deux prestigieux clubs qui fournissent à notre football des joueurs de talent en permanence. Il suffit de citer les Hedhli, Neffati, Chalghoumi, Béjaoui, Bouazizi (SAMB) et Ghazi Limam, Mounir Mejri, Arafa, Sauma Naby (SSZarzouna) et bien d'autres pour mieux apprécier la contribution de ces deux grandes écoles à notre sport roi, pour ceux qui ont la mémoire courte. Si aujourd'hui, les «Maritimes» semblent condamnés à rétrograder en division inférieure, et c'est bien dommage, la Stir de Zarzouna peut encore se ressaisir malgré sa place de lanterne rouge. A Menzel Bourguiba comme à Zarzouna, le football est source de distraction et de détente sans égal et c'est un euphémisme !