Hier, une grève partielle de la Transtu a perturbé le transport collectif dans la capitale. Cette grève, qui n'a pas été annoncée à l'avance, a mis dans l'embarras plus d'une personne, même si le métro-léger a continué ses navettes. Les grévistes, quelques employés de la société, veulent virer le président-directeur général et sept autres cadres. Certes, le droit à la grève est reconnu, mais quand les demandes portent atteinte à l'intérêt général, voilà qui n'est pas acceptable. Même les employés disposés à travailler ont été empêchés d'accomplir leur tâche dans les différents dépôts de la société. Ce n'est pas tolérable, surtout que plusieurs élèves n'ont pas pu se rendre à leurs écoles et lycées en cette semaine bloquée. Eux et les employés ont dû se rabattre sur les taxis (encore faut-il en trouver) et les bus privés pour se rendre à leurs lieux de travail ou à leurs écoles en attendant la reprise du trafic des bus. Les employés contestataires de la Transtu auraient dû porter un brassard rouge en signe de protestation, tout en continuant à travailler. C'est justement aux autorités compétentes de demander des comptes et non aux employés de se placer comme juges.