• La création de 8.000 postes d'emploi en 2011 à l'ordre du jour Le ministère de l'Education examine, en concertation avec le Premier ministère et le ministère des Finances, la possibilité de porter le nombre de création de postes dans le secteur à 8.000, contre 4.000 prévus pour 2011, a indiqué à la TAP une source au ministère de l'Education. Il s'agit de postes de professeurs, instituteurs, surveillants, surveillants principaux, agents et personnels administratifs. Les recrutements de professeurs et d'instituteurs se feront suivant l'ancienne formule du Capes (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement secondaire) et du concours destinés aux instituteurs, avec le maintien du concours scientifique et en y ajoutant des bonifications afin de donner plus de chances de succès aux candidats. Ces bonifications prendront en compte l'âge, l'ancienneté et le niveau du diplôme, en plus de la condition sociale et familiale des candidats. Ces derniers peuvent faire valoir les services consentis au système éducatif. S'agissant des autres postes, les recrutements ne se feront plus sur concours mais sur dossier en tenant compte des bonus susmentionnés. Les résultats de tous les concours seront publiés dans les médias et sur Internet, a indiqué le ministère, précisant que les candidats pourront introduire un recours en cas de contestation des résultats. S'agissant des personnes licenciées pour des motifs politiques sous l'ancien régime, le ministère rappelle qu'il a été décidé de réintégrer tous ceux qui ont bénéficié de l'amnistie générale. Toutes les personnes licenciées suite aux événements du bassin minier (un professeur et 4 instituteurs) ont été réintégrés. Actuellement, le ministère examine les 500 demandes qui lui sont soumises dans la perspective de permettre à toutes les personnes concernées de recouvrer leurs droits sans exception, affirme la même source.