Un consortium d'ONG environnementales et de développement a récemment rencontré Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre française de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, ainsi qu'une délégation de son cabinet, en présence de l'ambassadeur de France en Tunisie et des représentants de l'Agence française de développement. Les différentes parties se sont engagées pour un nouveau type de partenariat où les représentants de la société civile auront enfin leur place et leur… mot à dire dans les domaines de l'énergie, de la gestion de l'eau, de la protection du littoral et de la biodiversité, de la réhabilitation des aires protégées, etc. Souvent écartées sous l'ancien régime des programmes de coopération internationaux, les ONG tunisiennes doivent être acceptées aujourd'hui comme des partenaires à part entière dans la concertation avec les différents intervenants au même titre que les secteurs public et privé. Les associations invitées à cette rencontre sont l'Association des Amis du Belvédère, l'Association des Amis des Oiseaux, l'Association Changements Climatiques Développement Durable, l'Association de Sauvegarde de l'île de Djerba, l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Environnemental et Naturel, l'Association Tunisienne de Protection de l'Environnement de Korba, le Club Unesco savoir et développement durable, la Fondation du Kef. Chapitre coopération, il s'agit d'encourager les relations Nord/ Sud entre ONG des deux rives. Le ministère français a récemment établi un programme pour soutenir et financer des projets bilatéraux. En effet, la ministre a invité les ONG présentes à ce débat à instaurer des relations de partenariat avec des ONG françaises, partenariat pouvant bénéficier d'un nouveau programme d'appui de la part du ministère français de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. La prochaine création d'un forum associatif rattaché à l'ambassade de France en Tunisie est également en route. L'AFD (agence de Tunisie) revoit son système de financement de manière à ne pas passer automatiquement par une institution tierce (ministère) pour financer des projets gérés par les ONG.