Les ONG ont longtemps souffert de l'hégémonie de l'Etat sur leur financement, programmes d'activités et formes de partenariat. Cet état de fait s'est peu à peu dissipé avec la bouffée d'oxygène qui a permis à la société civile de retrouver son rôle de catalyseur. Les ONG, opérant dans le domaine de l'environnement et qui ne sont pas des moindres, se sont activées ces derniers temps pour concevoir une meilleure approche en matière de partenariat avec l'étranger. Huit associations, dont les Amis des oiseaux, les Amis du Belvédère, l'Association de protection de la nature et de l'environnement de Korba, le club Unesco pour le développement et le savoir… ont rencontré dernièrement la ministre française de l'Economie, du Développement durable, du Transport et du Logement pour asseoir une nouvelle forme de partenariat entre les représentants avec les parties françaises et qui permettrait à ces ONG de négocier directement avec ces parties. Ce partenariat s'avère très précieux pour notre pays, qui a connu lors des événements de janvier, des dégâts au niveau des parcs nationaux. Cette rencontre du consortium d'ONG tunisiennes a pour but de repositionner la place des associations tunisiennes œuvrant dans le domaine de l'environnement et du développement, position de médiateur incontournable entre la population locale et l'administration chargée de la gestion des projets environnementaux. Les objectifs de cette rencontre s'articulent, en outre, autour du professionnalisme du travail associatif au réseautage interassociatif et d'établir des relations de partenariats internationaux.