Se rattraper en coupe continentale, tel est le leitmotiv des joueurs C'est aujourd'hui à midi que le CSS s'envolera pour Tripoli avec une forte délégation, composée de quelque quarante membres, avec à sa tête le président du club, Moncef Sellami. Vingt-trois joueurs sont du voyage, dont le Ghanéen Mamam Youssofo. Par contre, Sauma Nabi, souffrant d'un étirement musculaire, risque de rater en dernière minute le voyage, tout comme l'entraîneur Luka Peruzovic, qui n'a pu jusqu'à hier matin obtenir le visa d'entrée en territoire libyen. Ce sera a priori Riadh Charfi qui dirigera l'équipe au cours de sa confrontation samedi contre Al Ahly de Tripoli, dans le cadre du match aller du second tour des éliminatoires de la coupe de la CAF. Ceci au cas où l'entraîneur croato-belge de l'équipe sera empêché de fouler le sol libyen, en dépit de tous les efforts fournis entre-temps. L'effectif en place Les 23 joueurs qui feront le déplacement sont les suivants : – Khalloufi, Rebaï, Ratouli (gardiens de but) – Haj Messaoud, Bouzidi, Gharbi, Rouid, Abbès, Ben Salah, Ouerghemmi, Youssofo (défenseurs) – Bergaoui, Hammami, Maâloul, Zaïem, Chellouf, Sauma, Aloulou et Ibrahima Touré (milieux de terrain) – Guemamdia, Dominique, Hamza Younès et Orok (attaquants). Changements en vue Avec le retour de Youssofo, le rétablissement dans leurs droits de Rouid et Dominique, l'équipe bénéficiera de renforts certains. On s'attend par ailleurs à des changements parmi la formation d'autant que Sauma et Haj Messaoud ne sont pas certains d'être opérationnels le jour «J». La coupe de la CAF transcende C'est l'avis de la majorité des joueurs qui feront le déplacement, soulignant les performances antérieures réalisées par les «Noir et Blanc» dans le cadre de cette compétition, avec à la clé trois consécrations en 1998, 2007 et 2009. Pourquoi pas la passe de quatre? ont-ils clamé à l'unisson. Mais, pour y parvenir, il faut d'abord réussir le premier pas dans cette nouvelle aventure en écartant de leur chemin leur adversaire libyen, bien que ce ne soit pas une sinécure. Rachid AYADI