• Etudes prospectives prêtes avant 2014 La ville de Sousse a abrité, hier, une conférence, organisée par l'Association de recherches et d'études sur la mémoire de Sousse dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l'eau et la journée nationale de l'économie d'eau. M. Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a mis l'accent à cette occasion sur les plans mis en place pour faire face à la demande croissante en eau. Il a rappelé dans ce cadre que la Tunisie table sur la mobilisation de 95% des ressources naturelles, soit environ 4,5 milliards de mètres cubes d'eau à l'horizon 2016, outre la mobilisation de 7% des ressources non conventionnelles à l'horizon 2030. Il a souligné que le programme national d'économie d'eau d'irrigation a permis, depuis son lancement, d'économiser entre 180 et 280 millions de mètres cubes par an, précisant que les prévisions tablent sur l'équipement d'ici 2011 de 90 pc des périmètres irrigués en équipements économiques en eaux et 95% en 2016, outre la rénovation des équipements vétustes avec une moyenne de 20.000 hectares par an. S'agissant de l'économie d'eaux dans le milieu urbain, le ministre a rappelé les objectifs du programme national d'économie d'eau potable, ajoutant que les efforts se poursuivront pour encourager les industriels à réaliser des diagnostics hydriques obligatoires, d'utiliser l'eau non potable, outre le recyclage des eaux industrielles et leur réutilisation. Il a souligné que le secteur touristique a enregistré des résultats probants en matière d'économie d'eau. La consommation individuelle par jour et par lit a baissé de 564 litres en 2003 à 480 litres en 2008 et les prévisions tablent sur 300 litres à l'horizon 2030. Le ministre a rappelé que dans le cadre du programme présidentiel «Ensemble relevons les défis» des études prospectives à l'horizon 2050 seront réalisées avant la fin de l'année 2014. Il a rappelé le plan mis en place par son département pour la concrétisation des décisions présidentielles (3 mars 2010) dans l'objectif de mettre à niveau l'agriculture en irrigué et la mise en place d'un calendrier pour leurs concrétisation. Les interventions présentées au cours de cette conférence ont été notamment axées sur l'importance du contrôle sanitaire de l'eau potable, la qualité de l'eau et les nouvelles technologies modernes de gestion des ressources hydriques dans les zones arides et semi-arides.