ARIANA (TAP) - Une rencontre-débat a été organisée, mardi, par la section du Mouvement « Ettajdid » à Ariana" class="city">l'Ariana, avec les citoyens et les représentants de la société civile. Cette rencontre a permis de soulever plusieurs questions aussi importantes que la transition démocratique et la réforme politique, économique et sociale, notamment à la lumière des développements survenus après la révolution du 14 janvier. Elle a, également, offert l'occasion d'évoquer plusieurs autres sujets, dont le projet du décret-loi électoral, le principe de parité, la conciliation nationale, le jugement des symboles de la corruption et la levée des injustices. En réponse à l'ensemble des interventions, le Secrétaire général du Mouvement « Ettajdid », Ahmed Ibrahim a mis l'accent sur la fragilité de l'étape que traverse, actuellement, la Tunisie qui s'est engagée dans une période de « construction et de conciliation ». Il a, dans ce contexte, souligné l'importance de l'édifice démocratique qui, a-t-il dit, est un processus rationnel qui favorise les contacts avec le peuple, les formations politiques et les courants de pensée. Il a, à cet égard, plaidé en faveur de la mise en place d'un « pole démocratique progressiste » qui englobe le mouvement « Ettajdid » et autres partis politiques. Ce pole, a-t-il expliqué, aura pour objectif d'instaurer un projet national moderniste fortement enraciné dans son identité, de défendre les acquis de l'indépendance dont notamment l'éducation et l'égalité entre l'homme et la femme et de garantir un développement équitable entre les catégories et les régions.