Ferme engagement et efforts déployés par la Tunisie, sur instructions du Président Ben Ali, pour l'édification d'une société de l'information ouverte non exclusive et qui profite à tous Le taux de raccordement du pays au réseau international d'Internet est estimé à 27,5 gigabits/seconde La Tunisie a été classée 1ère en Afrique et 39e à l'échelle mondiale par le 9e rapport global sur la technologie de l'information pour 2009-2010 (Gitr). Ce rapport, produit conjointement par le Forum économique mondial (FEM) et l'Institut européen d'administration des affaires (Insead), évalue l'aptitude des pays à maîtriser les technologies de la communication selon trois principaux critères : le climat politique et économique approprié pour le développement des nouvelles technologies, le degré d'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication et le niveau de l'évolution technologique. Le rapport, paru cette année, sur le thème «La technologie de l'information et de la communication au service de la durabilité», et dont les résultats ont été rendus publics hier, à New York, demeure l'un des rapports d'évaluation les plus exhaustifs et les plus fiables à l'échelle internationale concernant l'impact des TIC sur le processus de développement des nations ainsi que sur leur compétitivité. Mme Lamia Chaffai Sghaier, secrétaire d'Etat chargée de l'Informatique, de l'Internet et des Logiciels libres, a pris part, à New York, à la réunion organisée les 22 et 23 mars par le FEM et consacrée au lancement de ce rapport avec la participation de nombre de responsables de gouvernements, d'organisations internationales et de représentants de la société civile, du secteur privé et des milieux scientifiques et académiques. Dans son intervention, la secrétaire d'Etat a mis l'accent sur le ferme engagement et les efforts déployés par la Tunisie, sur instructions du Président Ben Ali, pour l'édification d'une société de l'information ouverte non exclusive et qui profite à tous. Une série de réformes La Tunisie, pays initiateur de l'idée du SMSI et hôte de sa seconde phase tenue en 2005, a fait des TIC, a-t-elle dit, l'un des principaux piliers de sa stratégie de développement. Ainsi, une série de réformes dans le secteur des TIC a été mise en œuvre ces dernières années concernant, notamment, le cadre réglementaire et organisationnel, l'infrastructure de télécommunications, l'instauration de l'économie du savoir et l'amélioration de la productivité, a-t-elle ajouté. La secrétaire d'Etat a souligné que cette panoplie de réformes a favorisé un investissement croissant dans l'intelligence et le savoir afin de maîtriser les sciences et les technologies modernes et de créer davantage d'emplois. Mme Sghaier a ajouté que le succès dans l'organisation de la 2e phase du Smsi ainsi que l'organisation annuelle du forum international «ICT4ALL» ont contribué à l'amélioration de la visibilité de la Tunisie en matière de TIC et mis en vigueur ses capacités d'externalisation, ce qui a attiré un niveau croissant d'investissement direct étranger dans le secteur. La secrétaire d'Etat a eu des entretiens, en marge de cette réunion avec les responsables d'organisations internationales et du secteur privé portant sur les perspectives de coopération et d'investissement en Tunisie. Elle a examiné avec les responsables du FEM la possibilité d'organiser en Tunisie un atelier consacré à la présentation de la 9e édition du rapport global sur les technologies de l'information pour 2009-2010 et d'un événement en marge de la prochaine session du Forum ICT4All. En effet, le secteur des technologies de l'information et de la communication contribue à hauteur de 11% au PIB. La Tunisie est dotée d'un parc de 1.230.000 ordinateurs et compte jusqu'à fin 2009, 3.500.000 internautes. Le taux de raccordement du pays au réseau international d'Internet est estimé à 27,5 gigabits/seconde tandis que le nombre des abonnés au réseau de téléphonie mobile dépasse, aujourd'hui, 9,72 millions d'abonnés.