Terminal 7, port de La Goulette jeudi à 19h00, le «Syrama», bateau en provenance de Gênes. Deux cent trente passagers, y compris douze Irlandais d'origine libyenne à bord de camions transportant des médicaments pour maladies chroniques, des appareils médicaux, des équipements pour salle d'opérations des vêtements et de la nourriture à destination des réfugiés aux frontières tuniso-libyennes mais aussi du matériel chirurgical pour renforcer l'assistance au niveau des hôpitaux abritant les blessés libyens en Tunisie. Une belle action humanitaire avec la mobilisation de ces Irlandais d'origine libyenne qui ont laissé travail et foyer pour faire tout ce parcours afin de venir en aide à leur peuple massacré par les bombardements de Kaddafi, visant les civils. Volontaires, étudiants, universitaires… se sont mobilisés pour cette action à dimension humaine dans des camions comportant le sigle «Irish relief convoy of Libya» et le nom d'associations humanitaires telle celle qui organise le convoi en l'occurrence «Wafa reliy UK aid for Libya» dont le coordinateur Dr Khaled Ben Yahia nous indique que ce convoi est estimé à un montant allant jusqu'à 200 mille euros en termes de médicaments et 200 mille euros en termes de nourriture et autres, «Ces médicaments viennent répondre à un besoin élémentaire en raison du manque de produits spécifiques pour les maladies chroniques. Ces besoins ont fait l'objet d'une liste concoctée par un comité médical et des spécialistes afin de venir en aide aux malades chroniques. Le convoi comporte, en outre, quatre ambulances médicalisées. Nous saisissons cette occasion pour saluer le Syndicat tunisien des médecins libéraux et l'administration médicale de Sfax pour les efforts consentis en vue de porter secours aux réfugiés. Une bonne partie de ce convoi ira à El Dhiba et Ramada et une autre partie renforcera les besoins médicamentaux des institutions hospitalières tunisiennes. Il est à savoir que Tataouine, à elle seule, abrite 70 mille Libyens. Wafa Relief UK Aid for Lybia prévoit d'autres actions humanitaires, et son responsable lance un appel à l'OMS et aux organismes humanitaires pour désamorcer cette crise humanitaire.