• Forte affluence de régugiés libyens De violents combats ont opposé pendant la journée d'hier les pro-Khaddafi aux insurgés dans le sillage du poste frontalier tuniso-libyen de Dhehiba. La zone a été la cible d'un intense pilonnage par les armes lourdes et de nombreux obus se sont abattus sur des habitations dans la localité de Dhehiba, rapporte un témoin oculaire. Certaines sources parlent d'une quarantaine de projectiles tombées en territoire tunisien, pendant la journée d'hier, entre 10 heures et 20 heures. Selon d'autres informations non confirmées, quatre missiles de type Grad auraient échoué du côté tunisien de la frontière. Hormis de légers dégâts matériels, on ne déplore fort heureusement aucune perte humaine. Sans céder à la panique, des habitants de la localité auraient toutefois quitté leurs maisons pour aller passer la nuit à la belle étoile. Un nombre important de familles libyennes motorisées a traversé la frontière à la recherche d'endroits plus sûrs dans le gouvernorat de Tataouine, qui chez les habitants qui dans les camps de réfugiés. La police des frontières, la douane tunisienne, la garde nationale continuent de s'acquitter de leur mission au poste frontalier de Dhehiba. Pour sa part, l'armée nationale a déclaré la zone d'Oued Dhehiba et de ses environs zone militaire, interdite aux populations civiles. Des unités de l'armée nationale en alerte se sont déployées, conduisent des patrouilles et sont déterminées à empêcher toute agression contre le territoire national et les populations civiles qui y sont établies.