Suite à la parution dans le journal La Presse du 21 avril 2011, de l'article de Mme Lilia Jouini Hellal, nous désirons fournir les éléments de réponse suivants : 1) La commune de Soliman n'a ménagé aucun effort pour assurer la propreté de ses plages et notamment pendant la saison estivale, de ce fait elle est inscrite dans une démarche d'amélioration de la qualité des zones de baignades et de développement de la protection de l'environnement marin. 2) Mme Jouini Hellal s'est appropriée, dans l'impunité totale, des espaces publics pour son propre projet de restauration rapide installé dans un quartier résidentiel (photos disponibles). Elle a notamment et sans autorisation, installé des abris au bord de la mer. Elle a également pris la liberté de clôturer une partie de la plage, la réservant à la clientèle de son restaurant. En outre, et pour assurer la tranquillité de ses clients, Mme Jouini Hellal a eu le cran et l'audace de transformer un terrain de beach-ball en un dépôt de pierres dans l'intention d'empêcher les jeunes habitués à la pratique du sport d'été pour ne pas gêner les adeptes de son fast-food. Procédant de cette manière, nous ne voyons pas de quel assainissement, de quel nettoyage et de quel embellissement voulait parler Mme Hellal? Peut-on se servir de la révolution du 14 janvier 2011 comme cheval de Troie pour faire prévaloir ses intérêts individuels, passant outre toutes les lois et réglementations en vigueur dans ce pays. Face à ces agissements qui laminent et méprisent indubitablement les libertés des autres, la commune de Soliman a d'abord adressé une mise en garde à Mme Hellal, et face à l'entêtement de cette dernière, et suite à plusieurs réclamations des habitants de Soliman Plage, la commune a pris la décision ferme de remettre les choses à leurs places pour préserver l'intérêt général de nos concitoyens. 3) A propos de certains chiffres avancés par Mme Hellal et se rapportant au coût de réalisation du projet d'esplanade, nous voudrions préciser que ce projet a été programmé durant l'année 2010, par le nouveau conseil municipal de Soliman pour un coût global estimé à 150 MD dont un autofinancement de 50 MD et 100 MD cofinancés par le ministère du Tourisme et le ministère de l'Environnement. Sans vouloir décevoir Mme Hellal quant aux coûts avancés pour ce projet, nous tenons à préciser que la ville de Soliman est dotée d'un budget annuel de 3 MD titre II, il serait de l'absurde de réserver quelques millions de dinars pour un petit projet d'esplanade. Nous préciserons enfin que nous n'avons jamais été contre toute initiative visant à améliorer la qualité de la vie de nos concitoyens et leur bien-être; cependant, nous empêcherons, sans répit, toutes les manœuvres anarchiques et irresponsables de nature à affecter l'environnement et à limiter la liberté des autres, pour ne servir que les intérêts personnels.