Bizerte constitue un pôle d'attraction pour des visiteurs avides d'aventures, de décompression et… de bonheur tout court ! Outre le littoral qui va de Ghar El Melh Raf Raf à Sidi El Mechreg en passant par Rimel, La Corniche à Bizerte et Kef Abde, c'est le tourisme «vert» qui est appelé à se développer. Beaucoup de travail reste à faire sur ce plan-là. Le touriste manque d'informations sur l'état des lieux, il y a un effort à fournir pour sensibiliser les plus curieux. Les tourismes «spécialisés» exigent des guides bien formés, recrutés localement. C'est le cas de l'écotourisme qui ne consiste pas uniquement à flâner dans la campagne ou dans la forêt du Nadhour, mais qui vise à faire comprendre les règles qui régissent les rapports existant entre un milieu et les êtres et espèces qui y vivent. Il s'agit d'allier la découverte des lois de la nature et le respect de l'environnement. A Bizerte, l'exercice s'y prête facilement. En effet, les paysages y sont divers et variés. On pense, notamment, à la forêt du Nadhour et toute l'étendue qui traverse Ghirane avec une faune et une flore riches, grâce à un climat doux et pluvieux. Là, toutes les randonnées pourraient être pratiquées. Les promeneurs peuvent passer des journées entières et pique-niquer en pleine nature, dans la tranquillité la plus absolue. Seulement, des cartes détaillées ou des dépliants ayant trait à l'aventure sont à inventer. Des sentiers devraient, à notre sens, être tracés pour faciliter l'accès. Ce tourisme de qualité constitue une activité complémentaire du tourisme balnéaire, très peu développé à Bizerte. Un climat agréable, un environnement largement préservé, un littoral d'une beauté exceptionnelle, une population accueillante, sont autant d'atouts qui restent inexploités. La région de Bizerte a besoin de passer la vitesse supérieure dans le secteur du tourisme. Quand donc sera-t-elle une véritable destination touristique?