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Entre vécu et imagé
Festival du rire : Prisonnier 3300, de Ouled Baballah
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 05 - 2011

Le comédien tunisien Hédi Ben Amor (Oueld Baballah) a présenté, vendredi dernier, au Théâtre municipal de Tunis son tout dernier one man show intitulé Prisonnier 3300.
En présence d'un grand public de toutes les tranches d'âge, le spectacle a commencé par une projection vidéo. Des images émouvantes des manifestations du peuple tunisien, lors du 14-Janvier, défilent, annonçant déjà la thématique majeure du show.
Adapté à l'actualité et aux événements récents, il était clair que Oueld Baballah avait choisi de placer son travail dans le sillage de la révolution et des effets actuels que connaît la Tunisie. Adoptant son coutumier style humoristique, le comédien nous présente son personnage «Ayoub Ettounsi», un prisonnier innocent, qui nous raconte ses mésaventures avec l'ancien président déchu et décrit, avec beaucoup de sarcasme, la situation du pays sous le trop long règne de ce dernier.
Provoquant à tout bout de champ le rire général, voire l'hilarité, le comédien a mis en relief le milieu politique corrompu à l'ère de l'ancien chef d'Etat, évoquant les personnes qui appartenaient à sa cour, qu'il a tous imités et tournés en dérision. Il faut dire qu'il l'a déjà fait du temps de Ben Ali et l'a chèrement payé, en se voyant jeter en prison pour une affaire montée de toutes pièces. Mais Hédi Ben Amor ne semblait pas en avoir gardé aigreur ou esprit de vengeance. Il irradiait, au contraire, gaieté et bonne humeur.
Il est même remonté au-delà de l'époque Ben Ali, se glissant dans la peau du leader Habib Bourguiba, dont il a repris avec une certaine tendresse, les leit-motive célèbres, la gestuelle et l'élocution.
Une fois sorti de sa prison, lors de la révolution, «Ayoub Ettounsi» se met à nous raconter les fléaux et les maux de la société, en reprenant des comportements typiques des Tunisiens, toutes classes sociales confondues.
Joignant le comique à la satire, Oueld Baballah a pris le soin de distinguer entre le quotidien tunisien d'avant-la révolution et celui d'après.
Ce one man show, parfaitement et merveilleusement joué par Ouled Baballah, est venu dynamique, nerveux et vivant, où se sont mêlés le sérieux et le sarcasme, le vécu et l'imagé, le tout dans une ambiance bon enfant, gaie, grâce à l'humour et au sens de l'anecdote de Hédi Ben Amor.


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