• Mise en place d'une base de données sur le patrimoine génétique national comportant toutes les données sur les ressources génétiques disponibles à la banque conformément aux normes internationales La Banque nationale des gènes (BNG) organisera, demain 6 avril, une visite guidée au profit des journalistes à des sites, des exploitations agricoles et des entreprises dans le gouvernorat de Béja. Cette visite, organisée sous la tutelle du ministère de l'Environnement et du Développement durable, aura pour objectif de présenter les interventions de la banque dans cette région du Nord-Ouest et l'état d'avancement des programmes de protection de l'environnement qui y ont été réalisés. En effet, la Banque nationale des gènes n'a cessé, depuis sa création en 2007, de progresser sur la voie de la recherche scientifique et d'enrichir le potentiel génétique national, notamment en variétés locales de céréales et de fourrages. Cette institution stratégique a enregistré des résultats probants en matière de classification génétique des ressources végétales. Ainsi, plusieurs caractéristiques génétiques des céréales et des fourrages ont été identifiées et presque toute la carte génétique de nombreux échantillons de blé dur a été élaborée. Forte d'un potentiel humain qualifié et maîtrisant les techniques agraires et hydrauliques, la banque œuvre actuellement à identifier les compositions génétiques des plantes relatives à la lutte contre la désertification, la salinité et les maladies. Elle se charge aussi de l'évaluation génétique des vaches laitières (20 000 vaches) dans l'objectif d'augmenter leur productivité. L'institution a entamé, en parallèle, la mise en place d'une base de données sur le patrimoine génétique national comportant toutes les données sur les ressources génétiques disponibles à la banque, conformément aux normes internationales. Ces informations sont accessibles à tous les chercheurs tunisiens. La banque est aussi active dans l'assistance technique et l'accompagnement des producteurs et des agriculteurs pour ce qui est de la préservation des ressources génétiques et des variétés locales. Ainsi, l'institution dispose de groupes de travail comptant plus de 183 membres représentant tous les intervenants travaillant dans le domaine des ressources génétiques (établissements d'enseignement supérieur, institutions de recherche et développement, société civile). Ces experts sont spécialisés dans les domaines de la céréaliculture, des légumineuses fourragères, de l'arboriculture fruitière, des plantes forestières, des plantes médicinales, outre les ressources génétiques animales et marines.