Petit rappel : pendant tout le mois de mai dernier, l'heure du grand frisson studieux aura sonné pour les lycéennes et les lycéens en classe terminale. Un flot de révisions aura fondu sur eux comme le déluge au temps du bon vieux Noé. Justement, à compter de ce matin, des milliers de jeunes se soumettront au rite exigeant du baccalauréat version 2011, soit ce montre sacré, toujours de retour. Et qui inquiète moult candidats, rongés par le trac. Partagés entre l'envie de réussir et la crainte d'échouer. Il est vrai que sans ce diplôme, l'on est classé «non grata» sur le marché de l'emploi. Plus tard, les résultats du rituel invariable : de tristes brumes de cœur pour ceux et celles qui seront recalés. Des sourires larges et des larmes de joie escorteront les lauréats. Pour l'heure, en tout cas, ces candidats qui rêvent de ce beau parchemin, ce passeport pour des études supérieures, traverseront des nuits blanches et des peurs bleues. Anticipons : que dire à ceux qui seront recalés ? Leur rappeler ce merveilleux conseil tout en sagesse de Louis Pasteur, du genre : «Si tu échoues, recommence». Au final, que de frissons doux pour les parents dont la progéniture affronte, à compter d'aujourd'hui, le «Sésame ouvre-toi» de l'université ! Aussi La Presse souhaite-t-elle le tout meilleur à tous.