Mme Maya Jribi, secrétaire générale du Parti démocrate progressiste (PDP), a exprimé le refus de son parti de toutes formes de financement étranger des partis politiques et son attachement à la transparence de l'opération de financement et aux mécanismes de son contrôle, parallèlement à la garantie du droit du citoyen et des hommes d'affaires à contribuer au renforcement de la démocratie et à la stimulation des activités des partis politiques. Présidant, vendredi, l'inauguration de deux nouvelles sections du PDP à Ennasr et El Menzah à Tunis, Mme Jribi a souligné la détermination du parti à défendre les valeurs de l'identité arabo-musulmane de la société tunisienne, tout en préservant l'image du Tunisien modéré et ouvert sur les différentes civilisations et cultures, qui a adressé, le 14 janvier, un message à tous les peuples du monde dans lequel il a exprimé son refus catégorique de la dictature et de la corruption administrative et financière, et son attachement à son droit à la liberté et à la dignité. Evoquant la position du PDP sur les tractations politiques actuelles entre certains partis politiques et la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, Mme Maya Jribi a indiqué avoir défendu avec son parti l'existence de cette instance et son rôle dans la garantie du succès de la phase de transition démocratique, mais elle ne saurait, a-t-elle précisé, devenir un parlement où toutes les lois sont discutées et adoptées, dont notamment la loi sur les partis politiques et les associations, le Code de la presse et autres....